5ème conférence régionale sur la préparation aux catastrophes naturelles: pour réduire les effets des inondations

Cette conférence s’est déroulée au Bénin Marina Hôtel  et a réuni toutes les institutions gouvernementales de l’Afrique de l’Ouest. Elle a pour objectif principal de renforcer les actions de préparation des Etats en vue de réduire les risques et atténuer les effets des catastrophes naturelles sur la base des leçons apprises suite aux inondations de 2010. En effet, pour la Représentante résident des Nations Unies au Bénin Nardos Bekele Thomas, il est important donc pour ces différents acteurs de se connaitre davantage, de savoir ce que chacun fait, ce que chacun doit faire et ce dont il est capable, en termes de ressources disponibles au niveau de certains pays que d’autres pourraient éventuellement utiliser. Les catastrophes ne connaissent pas de frontière et c’est renforçant la collaboration sous-régionale qu’on sera mieux armé à l’avenir pour réduire les risques de catastrophes et gérer la survenance des crises et catastrophes. Aussi, elle ajoutera pour finir qu’une utilisation rationnelle des ressources entre les partenaires nationaux et régionaux permettra de sauver un maximum de vies humaines. Par ailleurs, en initiant ces consultations régionales des structures nationales de protection civile et de gestion des catastrophes des Etats de l’Afrique de l’Ouest la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (Ficr) et le Bureau des Nations Unies pour la coordination des Affaires Humanitaires pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Ocha) ont un seul souci, celui de poursuivre les efforts de préparation aux risques liés aux catastrophes naturelles et de renforcement des capacités des gouvernements. Les catastrophes naturelles, et notamment celles induites par les changements climatiques représentent un défi majeur requérant un engagement politique et des investissements financiers et humains importants afin que les espoirs mis sur les efforts en cours pour juguler la pauvreté ne soient pas vains. Dans un contexte de changements climatiques où les populations sont fortement vulnérables, il est primordial d’anticiper les évènements pluvieux et que ces dernières s’approprient durablement ce concept et les bonnes pratiques. Elles doivent parvenir, d’elles-mêmes, avec leurs capacités et le soutien de la communauté, à éviter les dommages qu’elles connaissent, ou au moins, à limiter les impacts. Ceci relève aussi bien de la notion d’adaptation que de celle de réduction des risques de catastrophes. Tout au long de cette assise, les stratégies doivent être mises en œuvre grâce à une meilleure synergie, des consultations régionales dont la participation et la sensibilité sont le cœur. Ainsi donc, seule une solidarité agissante face à ces situations est le seul gage pour répondre efficacement aux menaces qui s’intensifient et se multiplient au fil des jours.