Fast/Uac: la crise dénouée

A l’issue d’une assemblée générale tenue vendredi dernier, les deux parties ont enfin retrouvé le chemin du consensus. Désormais le Doyen, ses collaborateurs, d’un côté, et un groupe d’enseignants de l’autre, semblent parler le même langage. La crise qui secoue  la Faculté des sciences techniques (Fast) de l’Université d’ Abomey-Calavi au sujet de la gestion des frais de formation professionnelle, s’en va ainsi se conjuguer au passé. A cette assemblée générale, le doyen Jean-Baptiste Mensah, selon des sources proches de cette faculté, a fait le point des dépenses qu’il a engagées ces derniers mois, avec des détails qui ont fini par calmer les ardeurs. Les responsables du Décanat ont dû expliquer aux enseignants protestataires que certaines priorités, outre celles relatives aux activités pédagogiques, ont été prises en  compte ces derniers mois, afin de faciliter le fonctionnement global de toutes les activités de la faculté.  Mais désormais, de nouvelles dispositions ont été prises pour éviter ces genres de chevauchement des dépenses à engager.  Les enseignants ont surtout exigé de la part du doyen un plan de redressement pour que tout redevienne normal. D’autres décisions ont été également prises comme celle relative à la mise en place d’un  comité de suivi de la gestion des activités de la Fast. Il est également prévu de dégager des fonds, suivant le rythme des nouvelles entrées financières, pour couvrir des frais de soutenance, de sortie pédagogique, d’achat de produits chimiques et autres besoins qui sont restés en souffrance jusque-là. Bref, tout laisse croire depuis vendredi que, enseignants et membres du décanat travailleront désormais dans une parfaite harmonie.

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