Inondations au Bénin: le ministre de la santé attend-il des dégâts?

Bénin – Les désagréments que causent les inondations aux populations de diverses localités du pays à chaque saison pluvieuse, interpellent la vigilance du gouvernement. Autant éviter que le pire arrive pour faire le médecin après la mort. Au regard du drame causé  par les  inondations l’année dernière, le ministère de la santé  public  à travers ses projets de lutte contre le paludisme et autres programmes anti-épidémie devrait cette année, se mettre à l’avant-garde pour éviter de faire le médecin après la mort. Rappelons que l’année écoulée, le territoire béninois a été secoué de dégâts de maladie et de perte en vies humaines dans plusieurs localités du pays. Dans les localités du septentrion et de l’Atlantique plusieurs morts ont été dénombrés. Face, à ce triste événement connu de date récente, l’Etat ne devrait pas dormi cette  année sur  ses lauriers et que ce soit le pire qui vienne le réveiller. On aurait déjà vu les projets de lutte contre le paludisme entrain de  distribuer moustiquaires et médicaments aux populations déshérités en guise de mesure préventive. Des hospitalités seraient même déjà  érigées comme asile pour les populations qui avec l’inondation  sont très souvent contraintes de quitter leur domicile. Dommage, le ministère de la santé continue de traîner les pas. Doit-on toujours attendre le pire pour réagir ? Cependant, les programmes qui ont vocation de lutter contre les fléaux sont dotés de budgets nationaux  et soutenus par   des partenaires internationaux. Des téléthons viennent même leur aller en aide. Alors estimer que leur silence seraient dû au manque de moyens  ne saurait convaincre. Même l’année dernière, il a fallu que le désastre soit d’abord fait pour qu’on trouve des secouristes comme le chef de l’Etat envoyer après dégât, des moustiquaires médicaments, pagnes et nattes aux victimes de l’inondation. Or, l’Etat l’aurait fait à temps et cela aurait été plus utile et plus efficace.

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