Atelier vacance Bénin 2011: l’art pour vaincre l’oisiveté des enfants

Créé en 1998 à  Abidjan par l’artiste peintre ivoirien Augustin Kassi, président de l’Ong fondation art monde, l’atelier-vacances Bénin 2011a lieu cette année, du 11 au 30 juillet prochain. Selon la coordonnatrice nationale Aliyath Soulé-Kouamé, l’atelier vacances est acquis depuis 13 ans à la cause des enfants de 5 à 17 ans, déscolarisés. Il offre à ces enfants un cadre de rencontre et de partage, d’initiation et d’apprentissage, de sensibilisation et de mobilisation à travers les arts visuels et les arts vivants. Aux dires de la coordonnatrice nationale, les enfants béninois tireront beaucoup profits de la présente édition au Bénin. Entre autres, il est prévu que les enfants d’akpakpa Dodomey et de xwhlacodji participeront à titre gratuit. Dans ces deux localités, il sera procédé à la détection de ceux d’entres qui sont défavorisés. Ceci, pour leur insertion dans le tissu social et économique par une formation professionnelle dans le domaine des arts. Et aussi par le biais d’un programme d’encadrement et de suivi adéquat établi.

A en croire Aliyath Soulé-Kouamé, il s’agira pour les encadreurs «d’apprendre à l’enfant à fuir l’oisiveté en occupant sainement son temps de vacances à des activités manuelles créatives et ludiques ; de créer un espace entre les jeunes afin d’échanger sur des questions d’intérêts communs ; d’inciter chez l’enfant l’initiative personnelle et le sens de la communauté ». Ce sont aussi des moments qui permettront aux encadreurs, de détecter des talents artistiques parmi ces enfants. Et dès qu’ils sont découverts, ceux qui désirent y faire carrière sont conseillés et éduquer en la matière pour une meilleure orientation dans des écoles et centres de formation.

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Atelier-vacance Bénin 2011, c’est également des débats autour des thèmes du droit, de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de la paix, du développement, de l’enfance, etc. Il faut noter que  Les enfants qui sortiront de cet atelier auront acquis un plus qui éventuellement leur sera capital dans l’observation des détails autour d’eux. Ils prendront conscience de cette nécessité d’avoir la fibre artistique. Ils auront bénéficié également de l’épanouissement résultant des activités qu’ils auront eu à faire. Car souligne  Aliyath Soulé-Kouamé, «la culture et les arts, dans toute leur dimension, sont une des clefs de l’épanouissement de la jeunesse et de surcroit de son éducation et au respect de ses valeurs humaines».

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