Mode vestimentaire chez les jeunes filles: les parents ont-ils démissionné?

« Elles s’habillent en se déshabillant.» Ce propos que l’on entend depuis peu de la bouche de certains orateurs ou animateurs de la vie culturelle, ne tardera pas à devenir une boutade. «Elles», ce sont ces demoiselles dont le style vestimentaire suscite moult interrogations. On nous dira que le phénomène est vieux. Oui. Mais il s’intensifie, et est surtout favorisé par tous ces produits déversés sur  le continent noir.

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La consommation de tout ce qui vient de l’étranger entraine le mimétisme culturel qui s’affiche aujourd’hui. Les sites de friperie demeurent les véritables sources. Ce sont des lieux où on peut se procurer toutes les catégories de vêtement  que portent pour la plupart les stars américaines. La mode aujourd’hui ce sont les jupes et les shorts qui descendent à peine au-dessous des fesses. Qu’on soit fille de bonne famille ou non, on veut se confondre aux stars. C’est devenu une contagion. De l’Occident, elle est passée en Afrique dans les pays comme le Ghana, le Côte d’Ivoire et bien d’autres dont le Bénin. Ce qui écœure, c’est la totale disparition de la catégorisation. Par le passé, on pouvait cibler les genres de filles qui s’adonnaient à ce type de dépravation. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il est fréquent de croiser dans tous les coins de la rue des soi-disant demoiselles, -vivant régulièrement avec leurs parents- sortir dans des accoutrements entièrement dépravés. On se demande si ces dernières ont réellement passé la nuit dans le même appartement voire dans la même maison que leurs parents. Si oui, n’est-ce pas un signe de démission de la part de ces géniteurs ? Si non, que faut-il penser ? Depuis des lustres on a toujours lié ces cas à l’éducation. Cependant, de nos jours peut-on encore parler d’éducation quand on voit des jeunes dames se vêtir de la sorte. Quelle éducation vont-elles donner à leur progéniture ? Elles ne mesurent pas l’effet négatif de tels comportements. L’influence qu’ils peuvent avoir sur nos coutumes et la honte qu’ils leur infligent en les dévalorisant. La responsabilité incombe de ce part à l’environnement immédiat des jeunes, c’est-à-dire celui qui abrite leurs parents. Il leur revient de reprendre en charge l’éducation de leur descendance afin d’éviter aux populations les spectacles désolants qui font dire à certains «nos us et coutumes sont bafoués par nos enfants».

 

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