« Biens mal acquis »: des proches des chefs d’Etats incriminés récidivent

Des proches des trois présidents africains visés par la plainte déposée à Paris en 2008 par l’organisation Transparence International France (TIF) pour « recel de détournement de fonds publics » ont depuis lors récidivé. C’est en substance ce que révèle le site web du quotidien français « le monde » (lire ici)

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A l’origine de l’affaire en 2008, des biens acquis d’une manière douteuse par trois doyens des présidents africains: Omar Bongo, ancien président du Gabon, Téodoro Obiang, président de la Guinée équatoriale, et Denis Sassou Nguesso président du Congo. Il s’agissait principalement à l’époque de biens immobiliers.

Mais comme le relève le site en ligne (ndlr, le monde), « comme s’ils se sentaient intouchables« , les proches de ses présidents ont récidivé d’après un rapport des policiers de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Voici en substance les nouveaux biens acquis:

  • Famille Bongo: avant d’être élu président, Ali Bongo achète une Bentley, une voiture de luxe de 200 000 euros.
  • Famille Sassou Nguesso: l’épouse du président a acheté une Mercedes classe E immatriculée « corps diplomatique »; son neveu patron d’une société de transport, s’est lui offert une Porsche Panamera turbo d’une valeur d’au moins 137000 euros
  • Famille Obiang: celle sur qui se focalise l’attention; le fils du président aurait acquis 26 voitures de luxe et 6 motos (…) d’occasion d’une valeur de près de 12 millions de dollars. Parmi ces voitures figurent: 7 Ferrari, 4 Mercedes-Benz, 5 Bentley, 4 Rolls-Royce, 2 Bugatti, 1 Aston Martin, 1 Porsche, 1 Lamborghini et 1 Maserati. Notons qu’en 2010 il avait déjà acquis une ferrari et une bugatti (voiture dont le prix est estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros). Le même fils aurait aussi dépensé 18 347 952,30 euros aux ventes aux enchères de la collection Yves Saint Laurent & Pierre Bergé en Février 2009

Les différentes personnes concernées n’ont pas encore réagi à ces allégations. Toutefois, ces révélations risquent de déchaîner la colère des associations, auteures de la première plainte.

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