«Le taux de réussite au Cep 2011 ne devrait étonner personne » Léon K. Alabi, D/Demp Atlantique – Littoral

L’examen du Certificat d’études primaires(Cep), édition 2011,  vient de livrer ses résultats  avec un taux de réussite mémorable de 82% au plan national. Les départements de l’Atlantique et du Littoral en ont taillé la part belle  à la satisfaction générale de Léon K. Alabi,  qui en assume les charges en ce qui concerne l’enseignement maternel et primaire. Il évoque ici, entre autres, les facteurs qui ont contribué à  la bonne organisation de cet examen dans ces deux départements en dépit des perturbations observées au démarrage de la correction.

Comment appréciez-vous les résultats du Cep 2011  dans les départements de l’Atlantique et du Littoral ?

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Je suis tout simplement satisfait avec le taux de réussite de  89,51% que nous avons obtenu, ce qui nous hisse en première place.  Et si on en est arrivé là, c’est grâce aux efforts déployés par les uns et  les autres. Nous devons chercher à maintenir ce positionnement et à mieux faire encore les prochaines fois.

Quel bilan peut-on faire de l’organisation de cet examen dans ces deux départements ?

De façon générale, le Cep 2011 a été bien conduit dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, qu’il s’agit de la surveillance, de la correction, des travaux de secrétariat ou encore de la délibération. Et ceci, grâce à tous les acteurs du système qui ont compris qu’il faut mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation.

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On a tout de même observé quelques perturbations et grognes à la phase de la correction. De quoi était-il réellement question ?

Il y avait effectivement eu quelques perturbations qui étaient liées au fait que des responsables syndicaux ont estimé qu’il y avait des correcteurs très peu qualifiés et qu’il fallait impérativement procéder à leur remplacement. Cela aurait été fait plus  tôt au moment où nous avions fait part des noms des correcteurs à ces syndicalistes ainsi qu’aux chefs des circonscriptions scolaires. Mais nous nous sommes pliés à leur désidérata  considérant que c’était la bonne cause. Si l’intention était de mettre en péril la correction, nous n’aurions pas été d’accord.

N’avez-vous pas connu d’autres difficultés majeures dans l’organisation du Cep 2011 ?

Comme vous le savez, il n’y a pas d’entreprise humaine sans difficulté. L’une des plus importantes auxquelles nous avions fait face, est  due au fait que  la session annuelle du conseil sectoriel de dialogue est intervenue pratiquement à quelques semaines de l’examen. La mise en œuvre efficace de  ses recommandations nous a donc posé assez de problèmes, nous condamnant  à travailler parfois de jour comme de nuit et même à des heures très avancées. Certains agents étaient même obligés de dormir au service pour continuer les travaux. Mais nous rendons grâce à Dieu, car ces difficultés ne nous ont pas empêché d’aller jusqu’au bout.

D’aucuns estiment que les résultats du Cep de cette année ont été un peu excessifs et que les candidats auraient été certainement favorisés. Qu’en dites-vous ?

Je tiens d’abord à  préciser qu’un examen n’est pas un concours où ne réussissent que les  meilleurs parmi les meilleurs candidats. A un examen,  tout candidat moyen doit pouvoir réussir. Dans les pays qui ont une vieille tradition en  la matière, c’est plutôt quand on n’a pas 98%, voir 100% de réussite qu’il y a problème. En tout cas, de mon point de vue, ces résultats s’expliquent par tous les efforts  que le gouvernement  a eu à consentir dans le système éducatif ces dernières années. Il faut surtout noter ici l’amélioration des conditions de travail des enseignants et les différents appuis des Partenaires technique et financiers visant à leur assurer une meilleure formation. Il faut également prendre en compte l’accalmie qu’a connue cette année scolaire, contrairement à un passé récent.

Quelle est votre plus grand rêve pour l’enseignement maternel et primaire dans l’Atlantique et le Littoral ?

Je souhaite que  nous ayons chaque année les meilleurs résultats au Cep, que les enseignants soinet mieux logés et que les déséquilibres qui s’observent au niveau des effectifs puissent également être corrigés chaque année. Et sur ce, nous comptons sur tous les acteurs du système pour atteindre ces objectifs.

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