Paralysie de l’Administration publique: la motion de la Cosynap mise en veilleuse

Bénin – Le mouvement de grève de la coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap) est en perte de vitesse. Les militants des syndicats régulièrement engagés dans la grève n’observent plus le mouvement. Sans la levée de la motion de grève, les travaux ont repris dans la plupart des ministères.

Au ministère chargé de la micro finance, la grève n’a pas duré deux jours. A part la première journée où un peu de flottement a été constaté dans ce jeune département ministériel, les travailleurs ont repris de plus belle leurs activités le deuxième jour. Au ministère de l’agriculture, passé la première semaine de grève, les agents ont commencé normalement à vaquer à leurs occupations. Au ministère des affaires étrangères, la grève ne s’est pas fait sentir, dès le deuxième jour de son déclenchement. A ce jour, malgré le maintien de la motion du Cosynap, les militants sont déjà retournés à leurs activités administratives. Il n’y a que les secrétaires généraux des syndicats signataires de la motion, coutumiers de grève, qui continuent de protester.

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Déclenchée le mardi 14 juin 2011 par la Cosynap, la grève des syndicats revendique la revalorisation de l’indice de traitement à 1,25 point accordé aux agents du Ministère de l’Economie et des Finances. Ces syndicats réclament aussi l’harmonisation des primes dans la fonction publique et la correction des disparités catégorielles dans l’administration publique. En lançant la deuxième semaine de grève, Urbain Adoukonou, porte-parole de la Cosynap avait indiqué que le débrayage prendra fin dès que le gouvernement satisferait leurs revendications. Le gouvernement à ce sujet est entré, la même semaine en négociation avec les secrétaires généraux de centrales syndicales. Pourtant, aucune satisfaction pour la revendication des grévistes n’est encore tombée. Vendredi dernier, les négociations proprement dites ont démarré et se poursuivent jusqu’à ce jour. Mais pendant qu’on attend de voir à quoi aboutiraient ces négociations, les militants ont déjà repris le chemin des services. De sorte que présentement, il n’y a plus rien qui puisse ébranler le gouvernement.

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