Festival international du premier film documentaire (BéninDocs). C’est «le rendez-vous de la nouvelle génération de cinéastes africains avec le monde». Il a lieu en novembre prochain à Porto-Novo au tour du Cinéma documentaire africain contemporain. C’est pour les responsables de la structure organisatrice, Africadoc-Bénin, le lieu de «donner une visibilité à la nouvelle vague de documentaristes africains ou ayant travaillé sur l’Afrique». A travers BéninDocs, ils entendent permettre à ces derniers «de valoriser le patrimoine audiovisuel et culturel africain et de montrer leur regard sur les réalités du continent».
BéninDocs est une biennale qui présentera une sélection de premiers films documentaires -court ou long métrage- du réalisateur. C’est-à-dire, le seul et unique film documentaire de création réalisé par de jeunes auteurs réalisateurs de tout continent, trois ans au plus avant l’édition de la biennale. Mais elle est également élargie au second film des réalisateurs, les films d’écoles ou de fin d’études qui respectent le critère d’année de réalisation. Dans le cadre de cette sélection, le comité d’organisation vient de lancer les inscriptions dont la date limite est fixée au 1er Octobre 2011. Les critères de sélection des films et les conditions de participation sont téléchargeables sur le site www.beninactu.com/www.africadocnetwork.com/www.clapnoir.org. Les films feront objet d’une compétition qui sera sanctionnée par la distinction des plus meilleurs par un jury. Lesquels bénéficieront d’une promotion dans dix communes du Bénin et à Paris de décembre 2011 à Février 2012.
BéninDocs, c’est aussi des échanges et des rencontres entre professionnels et amateurs du cinéma à travers des ateliers, débats, etc. Ceci, pour faire l’état des lieux de la production cinématographique documentaire en Afrique, notamment au Bénin et répondre. Plusieurs questions seront à l’ordre. Entre autres, «Quelles alternatives existent aux circuits traditionnels, quelles opportunités présentent les nouveaux médias, les mobiles qui justifient l’absence des documentaristes béninois sur les marchés internationaux du film documentaire de création ?».
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