Après 30 jours de coma: le Journaliste Jean Christophe Houngbo s’en est allé

La mort a encore frappé dans la presse béninoise. Journaliste, titulaire d’une maîtrise en droit, célèbre chroniqueur parlementaire et correspondant du quotidien «Le Matinal» à Porto-Novo, Jean Christophe Houngbo est décédé le vendredi 29 juillet 2011, à 47 ans au Cnhu Hubert Maga de Cotonou. Le confrère s’en est allé ainsi au terme de trente jours de coma profond. Et ceci, après les décès mystérieux de sa femme enceinte, sa belle sœur et sa fille. Tous ont été retrouvés morts dans la nouvelle maison construite par Christophe à Akpro-Missrété, une commune voisine de Porto-Novo. Les causes sont jusque là inconnues, hormis les rumeurs qui font état d’une asphyxie collective, ou encore d’un empoisonnement suite à un repas qu’ils auraient pris en commun. Une enquête judiciaire a été aussitôt ouverte pour faire la lumière sur cette triste scène qui remonte à la nuit du 28 au 29 juin dernier. Et qui suscite depuis lors une profonde tristesse au sein des hommes des médias et de la famille de Christophe. Retrouvé dans un état inconscient, à côté des trois autres corps, ce dernier sera automatiquement évacué au Cnhu de Cotonou pour y suivre des soins intensifs. Sa santé se dégradait au fil des jours jusqu’à vendredi dernier où il rendit l’âme. La presse béninoise perd une fois encore, une grosse plume, parfois poignante, relayant avec courage et détermination les échos du parlement béninois depuis trois mandatures. Déjà dans son coma, plusieurs personnalités du pays sont allées lui rendre visite à l’hôpital pour lui témoigner leur affection et leur amour. La rédaction de la «Nouvelle Tribune» présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et à tout le personnel du quotidien «Le Matinal».

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