Les «clébés» sont des acteurs non négligeables de la plate forme du Port Autonome de Cotonou (Pac). Mais, l’introduction des nouvelles technologies dans la gestion des opérations portuaires avec le Programme de vérification des importations (Pvi)-Nouvelle génération va, sans doute, les rendre inutiles.
Apeine commencé, les changements que vont apporter le Programme de vérification des importations (Pvi)-nouvelle génération sur la configuration des acteurs du Port autonome de Cotonou (Pac) se profilent à l’horizon. Les premières «victimes» sont les agents secrets officieux travaillant pour les douaniers et qu’on appellent communément «clébés». Le Pvi-nouvelle génération, avec toutes les innovations qu’il apporte dans les opérations douanières au port et le traitement des marchandises va occasionner la disparition de ces «clébés». Différents des transitaires, commissionnaires agréés, enleveurs et autres intermédiaires du Pac, le rôle joué par ces «clébés» dans ce qu’on peut risquer à appeler désormais Pvi-ancienne génération n’est pas négligeable. Bien qu’étant officieux, ils étaient un maillon de la chaine des opérations portuaires. Collaborateurs des douaniers, ils aident ceux-ci à identifier les importateurs et exportateurs qui tentent de contourner les procédures douanières. Ils aident la douane à traquer les faussaires et à intercepter les circuits de contrebande. Mais avec le nouveau système, l’on se demande si les «clébés» ne deviendront pas inutiles dans la chaine portuaire. Les nouvelles mesures introduites grâce au Pvi, notamment le scanning, le tracking permettront d’assurer une vérification plus efficace des produits. Et là, la technologie se substituera, sans doute aux «clébés».
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