Dans notre parution du Mardi 09 Aout dernier, traitant des dessous du Congrès du Parti social démocrate ténu le samedi 06 Aout 2011, nous avons publié un article titré « Comment Amoussou s’est maintenu » (Lire ici). Opposé aux faits évoqués dans ledit article, Emmanuel Golou, Député à l’Assemblée nationale et Premier vice-président du Psd apporte une clarification. Lisez sa réaction et l’article qui l’a suscitée.
Droit de réponse
Emmanuel GOLOU
Cotonou, le 10 Août 2011
Député à l’Assemblée Nationale
Premier Vice-Président du PSD
Tél: 21 32 08 84
Monsieur Vincent Foly,
Directeur de Publication du journal
« La Nouvelle Tribune »
Cher Monsieur,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre parution du 09 Août 2011, notamment l’article intitulé
« Comment Amoussou s’est maintenu ».
Je vous prie de trouver en ces quelques lignes ma réaction à votre article que vous publierez ainsi que le recommande le code de la déontologie de votre profession, dans les mêmes formes.
Vous écrivez en effet que « Bruno Amoussou a convoqué la veille du congrès au siège de l’UN un pré-congrès pour que les différents courants accordent leurs violons parce qu’il se susurre dans certains milieux politiques du pouvoir que l’honorable Golou serait dans une dynamique de rapprochement du parti avec le pouvoir et qu’il serait prêt à accepter la main tendue du Président Boni ».
Permettez-moi de vous dire que c’était toute autre chose. Le pré-congrès avait simplement pour but de régler quelques problèmes relationnels entre certains membres du Bureau.
Il n’était nullement question de rapprochement ou non avec le gouvernement du Président VAVI, encore moins de procéder comme la RB. Faut-il vous le rappeler, la question de la main tendue a été débattue au niveau du Bureau Exécutif National du Parti Social Démocrate en sa réunion du 23 Mai 2011.
Pour la crédibilité de votre journal que j’apprécie beaucoup, je vous suggérerais d’approfondir vos investigations concernant le maintien du Président Amoussou à la tête du parti afin de mieux informer vos lecteurs. Et, je suis disposé en même temps que d’autres camarades à vous apporter l’éclairage nécessaire pour ce faire.
Enfin, je m’étonne que vous m’ayez appelé la veille de la parution de votre article c’est-à-dire le lundi 08 Août mais que vous n’ayez pas du tout cherché à échanger avec moi sur les questions évoquées dans cet article.
Veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de mes très chaleureuses salutations.
Emmanuel GOLOU
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