Les parents, amis et collègues du feu Maximilien Sossou-gloh lui ont rendu hommage. La cérémonie s’est déroulée hier dans la salle de conférence de la Direction générale des impôts et des douanes du Bénin (Dgid), en présence de plusieurs invités dont des membres du gouvernement.
Ce premier septembre 2011, il est 10h, pendant que le personnel de la Dgid s’occupait de ses activités comme il est certainement de coutume, la salle de conférence se remplissait petit à petit. La musique qui passait en fond sonore pouvait renseigner sur le genre de cérémonie dont il question ici. Un hommage se prépare à être rendu au président du Fonac qui a récemment tiré la révérence. Le silence qui règne sur les lieux est comparable à celui d’un couvant. On ne pouvait entendre par moment que les paroles de celui qui servait de protocole invitant une personne proche du disparu à parler. Tellement, tout le monde était silencieux que même l’entrée par moment des ministres du gouvernement et des députés de l’assemblée dans la salle ne suscitait pas de curiosité. Un applaudissement peu nourri et une musique funeste en fond sonore rompait ce silence à chaque fois que quelqu’un finissait son discours. Personne ne savait que le temps passait quand à midi il est question de signer le cahier de condoléances. Cette signature s’est déroulée dans un ordre digne d’un camp militaire. Avec des visages tristes, des autorités présentes et les invités se retireront dans le calme. Entre temps, l’une des grandes sœurs du défunt s’effondre en larmes comme un enfant privé de bonbon. Pour le ministre de la communication, une année entière ne suffirait pas pour parler de ce baobab qui est tombé.
Plusieurs discours se sont succédé pour louer les qualités du disparu. Selon Jean Baptiste Elias représentant des membres du fonac, qui est revenu sur le parcours du défunt, il est titulaire d’un doctorat de 3ème cycle de sociologie obtenue à l’uUniversité de Sorbonne à Paris en 1970. Il a développé ces douze dernières années, une expertise affirmée dans le domaine de la gouvernance, de la démocratie et de la lutte contre la corruption. Entre autres postes, il fut consultant à la Coalition mondiale pour l’Afrique en 1992, puis coordonnateur du sous comité ‘’Gouvernance et Démocratie’’ et assistant personnel des présidents Ketumiré Massiré du Botswana et Nicéphore Soglo du Bénin de 1993 à 1995.