A dix jours du match contre les Amavoubis du Rwanda, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Can Gabon/Guinée Equatoriale 2012, le voile reste hermétique sur la préparation des Ecureuils du Bénin. L’improvisation est-elle de retour? On pourrait répondre par l’affirmative.
A quelques jours de la réception de la sélection rwandaise pour l’ultime journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon/Guinée-Equatoriale 2012, le Bénin continue de trainer les pas. Les férus du cuir rond ne connaissent toujours pas les joueurs qui doivent défendre, le 9 octobre prochain, les couleurs du pays. La liste des Ecureuils sélectionnés pour le match retour contre les Amavoubis du Rwanda n’est pas encore disponible. Que ce soit la liste des locaux, ou celle des expatriés, rien n’est connu. Le plan de préparation, aux dires du technicien béninois Edmé Codjo, a été envoyé au patron des sports dans la semaine où la délégation est revenue de Bujumbura. Depuis ce jour, on attend toujours que le ministre donne son quitus pour la mise au vert de la sélection nationale. Dans un pays qui se respecte, au plus tard à deux semaines d’un match international, la liste et la feuille de route devraient être connues par tout le monde. Le statu quo qu’on observe actuellement inquiète à plus d’un titre, au moment où l’adversaire des Ecureuils qui n’a plus rien à perdre affûte déjà ses armes. Le public sportif veut donc savoir si le Bénin disputera ce match sans ses expatriés. Car, dans les normes, les invitations devraient être envoyées aux clubs des intéressés pour leur libération à temps. De plus, si on fait l’option de jouer uniquement avec les locaux alors qu’on le fasse savoir au peuple Béninois et qu’on publie la liste. L’effectif des locaux avec lequel Edmé Codjo est allé défier les Burundais, ne peut pas faire l’affaire. C’est à croire que le match est sans intérêt pour les Béninois. En plus, au match aller en terre rwandaise, les Ecureuils du Bénin ont dicté leur loi aux Amavoubis par le score de 3 buts à 0. Comme la qualification du Bénin est hypothéquée, les dirigeants du football ont leur intérêt ailleurs. Chose étonnante, le silence du sélectionneur national surprend plus d’un. Les supporters de leur côté veulent que ce dernier monte au créneau pour éclairer l’opinion publique. Lui qui n’a jamais fait allégeance à personne. Il faut signaler que quelques locaux s’entrainent de façon officieuse au stade de l’amitié de Kouhounou depuis plus d’une semaine. Mais cela ne suffit pas, il faut que le ministre de sports Didier Aplogan donne son feu vert pour un véritable et réel regroupement.
