37è Assemblée générale de la Cpccaf : les élus consulaires africains francophones en conclave à Cotonou

La 37è assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) se tient depuis hier à Cotonou. La cérémonie officielle de lancement des travaux a eu lieu dans la matinée d’hier à la salle bleue du palais des congrès en présence du premier ministre. «Faire le bilan des trois ans d’exercice de l’actuel bureau de la Cpccaf et voir les nouvelles perspectives à lui donner ». Tel est l’objectif de la 37è assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) qu’abrite le Bénin depuis ce jeudi. Les travaux ont été lancés par le premier ministre Pascal Iréné Koupaki, représentant le président de la république, en présence du président du du Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) Atao Sofiano, du président de Cpccaf Omar Hadeladji, de l’ambassadeur de France près le Bénin Jean-Paul Monchau et des élus consulaires d’Afrique et francophone. Des différents discours, il ressort que le Cpccaf qui émane de Léopold Sédar Senghor, Félix Houphouët Boigny et de Georges Pompidou, se veut un réseau solide de développement des entreprises et des innovations. Pour Jean-Paul Monchau, « le choix du Bénin n’est pas un hasard». En effet, de par son port et sa position géographie, le Bénin constitue un espace de transit pour le commerce dans la sous région, un Etat entrepôt comme la si bien dire le professeur John Igue dans l’une de ses publication. A en croire le premier ministre, la création d’emplois reste la seul voie pour le progrès, la réduction de la pauvreté, la prospérité partagée et la cohésion nationale. Et sur ce chemin, les chambres de commerce et d’industrie ont un rôle essentiel à jouer car elles sont appelées à accompagner les promoteurs d’entreprises. Elles ont la responsabilité de soutenir les actions de modernisation de l’économie engagées par les gouvernements. «Au Bénin par exemple, selon les statistiques issues du second recensement général des entreprises, 98% des entreprises sont dans l’informel, 95% de la population active sont employées dans le secteur informel », a indiqué Iréné Koupaki. Les chambres de commerce et d’industrie se doivent donc d’être à l’avant garde de la lutte pour le développement économique. Au Bénin, le gouvernement est convaincu que le développement de l’entreprenariat permettra notamment de promouvoir l’agriculture et de soutenir le secteur agroindustriel performant, de moderniser la politique des transports, de développer une industrie culturelle, artisanale. Le gouvernement est décidé à construire un secteur privé dynamique et compétitif. Un secteur privé valorisant l’innovation des jeunes. Le président de la Cpccaf dont le mandat est arrivé à terme, a saisi cette occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué au bon fonctionnement de ce outil de développement. Il faut noter que cette assemblée générale prend fin ce jour.

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