3ème congrès ordinaire de la Fesynder : redynamiser le secteur agricole par la lutte syndicale

«La contractualisation des personnels de l’Etat et le devenir des secteurs de l’agriculture et de l’environnement» est le thème consacré au troisième congrès ordinaire de la fédération des syndicats du développement rural (Fesynder). La cérémonie d’ouverture a été présidée vendredi dernier par le secrétaire général de la confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) Dieudonné Lokossou. Le secrétaire général de la fédération Robert Yavohedji en prenant la parole a indiqué que les assises de ce congrès constituent une occasion pour diagnostiquer les maux qui minent les deux secteurs maillons importants dans le développement socio-économique du Bénin. Yavohedji a rappelé que point n’est besoin de démontrer que l’agriculture reste le secteur grand «A» dans l’économie béninoise. L’Agriculture, poursuit-il contribue à 40% du PIB et occupe 80% de la population active. Revenant sur le diagnostic en question, le secrétaire fédéral a invité les congressistes a viser le niveau institutionnel de la question et celui des leaders épris du développement du secteur en vue d’évaluer ses forces et ses faiblesses, chose utile pour la lutte syndicale. La Fesynder qui est à son troisième congrès ordinaire à l’ère du renouveau démocratique est une organisation qui a vieillie de 36 ans. Elle fut constituée en 1975 sous la dénomination : fédération des syndicats des travailleurs de la production végétale et animale du Bénin.

A noter que dans un discours intensif, le secrétaire général Dieudonné Lokossou a fustigé le gouvernement à travers le Chef de l’Etat qui a instruit pour la suspension des primes et indemnités dans les sociétés et offices d’Etat. Des déclarations de Lokossou, on peut noter que le travailleur ignore sur quelle base le président pouvait prendre une telle décision, étant donné que ce n’est pas le travailleur qui fixe lui-même son salaire et mieux ses primes. Mieux, les primes et accessoires divers sont institués par la loi donc légaux et légitimement attribués ; et sur ce, ne saurait fait objet d’une suspension unilatérale d’un Chef d’Etat.

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