Développement de la commune de Bohicon : le maire Atrokpo signe un ambitieux projet pour le jardin public

Le concept de refondation prôné par le président Boni Yayi a encore du mal à être internalisé par ses ouailles. Au sein de la majorité présidentielle, on est toujours collé aux basses manœuvres subreptices, aux politicailleries inutiles et aux coups bas. C’est ce qui se passe à Bohicon avec certains acteurs de cette majorité qui s’en prennent au maire Luc Atrokpo et au conseil communal. Son malheur est d’avoir initié un ambitieux projet de mise en valeur du jardin public de la localité.

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Une affaire de bail du jardin public de Bohicon suscite depuis quelques jours des polémiques. Certains acteurs politiques membres de la même majorité présidentielle s’opposent au bail emphytéotique opéré par la mairie pour la mise en valeur du jardin de Bohicon. En effet, lors de sa session budgétaire du mercredi 16 novembre 2011, le conseil communal de Bohicon a pris en divers et à l’unanimité la décision d’autoriser le maire à signer ce bail emphytéotique de 99 ans avec un opérateur économique béninois qui va investir plus de 2,5 milliards pour la construction d’un complexe hôtelier dénommé le Prestige. L’histoire de ce projet est l‘expression même de la détermination du maire Luc Atrokpo à développer sa commune. En effet, le jardin public de Bohicon est un vieux projet. Réalisé sur le financement de l’Agence béninoise pour l‘environnement (Abe), ce jardin public est tombé dans la compétence de la mairie depuis la mise en œuvre de la décentralisation au Bénin. Mais curieusement, ce lieu de détente est abandonné et est devenu très tôt un lieu insalubre où certains viennent déféquer ou uriner. C’est finalement en 2004 que l’ex- maire Paulin Tomadaga a pris la décision de confier ce jardin public à un privé pour une somme forfaitaire de 30.000F par mois. Ce qui fait au total 360.000F par an et donc 36 millions en cent ans. Mû par le seul souci de développer sa ville, le maire Atrokpo a très tôt fait comprendre aux conseillers que la mairie pouvait mieux gagner de ce jardin public. En septembre dernier, il a été mandaté par le conseil communal pour une prospection. C’est ce qui lui a donné la possibilité de rechercher des bailleurs de fonds pour le projet. En cherchant, il a trouvé un investisseur aussi ambitieux que lui. Il a accepté d’investir cette somme importante d’argent pour doter Bohicon d’un complexe hôtelier. Ce sera le plus grand projet hôtelier jamais réalisé. Composé d’un sous sol et d’un R+2, ce complexe comprendra une boîte de nuit ultra moderne, une salle de réunion d’une capacité de 400 personnes, un karaoké, une piscine, 5 chambres, un parking, une mini station, deux banques… Les travaux sont prévus pour Janvier 2012 et dureront 12 mois.

 

Sabotage politique

Alors que le projet est déjà entériné par la mairie et inclu dans le budget 2012, certains hommes politiques en panne d’inspiration et mus par leur seule haine contre le maire Atrokpo ont décidé de saboter la réalisation du projet. Après avoir mobilisé les femmes pour marcher contre ce projet, ils sont allés voir le préfet afin que ce dernier exerce son pouvoir d’annulation sur ce projet entériné à l’unanimité par tout le conseil communal. Mais en vérité, ils ne sont pas soucieux du lieu, leur vrai souci dans cet acharnement contre ce projet, c’est le maire Atrokpo. Lui laisser la chance de réaliser ce projet et les mettre à l’actif de ses œuvres à la tête de la mairie, lui donne la chance de rempiler sans tambour, ni trompette lors de l’élection municipale prochaine prévue pour 2013. On peut voir à quel point les manœuvres politiques peuvent conduire à l’aveuglement et à la déraison. On est prêt à empêcher le développement d’une ville juste pour nuire à quelqu’un. Le maire Atrokpo et son conseil communal n’entendent pas céder à leur pression. «Le projet ira à son terme», a fulminé un proche collaborateur du maire.

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