Lutte contre le Sida en milieu estudiantin

En collaboration avec le ministère de la santé, le Psi, et l’Université d’Abomey-Calavi, le Centre culturel américain (Cca) organise une campagne de dépistage gratuit du Vih/Sida sur le campus d’Abomey-Calavi. Débutée hier, ladite campagne prend fin le 1er décembre prochain. Un dépistage volontaire et gratuit entouré de la garantie de confidentialité absolue nécessaire pour les jeunes étudiants en une période de 18 jours, c’est la mission que s’est assignée depuis le 14 novembre dernier le Cca, en partenariat avec l’université d’Abomey-Calavi, l’Association béninoise pour le marketing social et la communication pour la santé (Abms/Psi: Programme santé internationale) et le ministère de la santé. Au cours de cette campagne, les étudiants ont droit à une sensibilisation sur les Infections sexuellement transmissibles.

En effet, dénommée «campagne d’accès à l’information Ist/Vih/Sida et conseil dépistage», elle vise à informer les étudiants sur l’importance et la technique du port de préservatif, sur les actes pouvant conduire à des Ist et au Syndrome d’immunodéficience acquise (Sida). Les étudiants sont aussi édifiés sur les comportements à adopter pour prévenir les maladies liées au sexe, sur la conduite à tenir en cas de séronégativité ou de séropositivité. Pas plus de cinq minutes et le candidat prend connaissance de son état sérologique. Et certain du résultat, il peut alors à l’avenir savoir mieux se comporter. Pour certains, à cause de la crainte liée au résultat du test, ils préfèrent remettre à plus tard. Les organisateurs, par contre, pensent que la campagne de dépistage est d’une nécessité absolue pour la jeunesse béninoise surtout estudiantine. Le mal du siècle qui mine la jeunesse africaine peut désormais être combattu. Mais pour faciliter le traitement, le mal doit être découvert à temps. Il s’avère, pour les organisateurs important que les jeunes se fassent dépister à temps pour prévenir ou combattre la maladie. Puisque le traitement à l’état primaire de la maladie permet au malade de vivre plus longtemps qu’un infecté non traité. Espérons que cette campagne serve à pérenniser la conscientisation, avec l’espoir d’une possible éradication de notre continent.

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Qu’en pense l’Eglise catholique?

Le mal du siècle n’est pas qu’une question de santé. C’est avant tout une question d’éducation et de suivie. Si aujourd’hui plusieurs jeunes se surprennent à apprendre qu’ils sont séropositifs, à quoi cela est-il dû? Après la famille, la religion et la société sont les éducateurs de la masse juvénile. Or, l’Eglise comme toujours a prêché la chasteté avant toute chose. Ce qui, en terme clair, veut que les jeunes n’aient de rapport sexuel qu’après le mariage. Certains jeunes le respectent. D’autres -plus nombreux- n’y parviennent pas. Ensuite, elle prône aussi la fidélité dans le mariage; chose qui, de moins en moins, est respectée par les couples. Mais face à l’ampleur que prend la mode au plan vestimentaire, moral et même sexuel, surtout en Afrique où on se mire à travers la mode à l’occidental, des questions méritent d’être posées: que fait l’Eglise catholique? Que dit maintenant l’Eglise aux jeunes que l’instinct naturel de curiosité pousse au péché? En ce moment où le Pape Benoit XVI va fouler le sol africain, des tas de questions se bousculent dans les têtes. Saura-t-il répondre à toutes ces attentes si ses visites antérieures en Afrique, notamment en Angola en 2007 et au Cameroun en 2009 avaient, entre autres pour objectif, la conscientisation des jeunes sur le VIH/SIDA ?

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