Bénin – Dans les rues de Cotonou, il faut savoir négocier le passage pour sauver sa peau et rentrer sain et sauf après une journée de labeur. Les feux tricolores sont pour la plupart défectueux ou inexistants. La plupart des feux tricolores de la ville de Cotonou ne fonctionnent plus. Ces infrastructures publiques érigées pour assurer la fluidité de la circulation servent plutôt d’ornements et constituent des dangers permanents avec un système d’allumage approximatif. Sur la route de l’aéroport, dans les encablures du collège Montaigne, les feux s’allument à la fois au rouge, orange et vert sans aucune possibilité de choix aux usagers. Du carrefour Agontikon, en passant par le « carrefour la vie » pour déboucher sur l’artère Vêdoko-Calavi, on en dénombre très peu qui soient opérationnels. Les usagers sont souvent exposés aux risques d’accident avec une circulation fortement influencée par les motocyclistes, agressifs. Les conducteurs de taxi moto font la pluie et le beau temps. Sur le carrefour Vêdoko, les feux nouvellement installés ne fonctionnent plus et encombrent les chaussées. Aux heures de pointe, la circulation est périlleuse et l’agressivité des usagers, très remarquable. Les hommes en uniformes, commis pour assurer la régulation de la circulation ne respectent toujours pas l’équilibre dans l’ordre de passage ce qui crée souvent des frustrations. Au carrefour (la vie), baptisé ainsi après une série d’accidents tragiques, les feux de signalisation sont inexistants avec des risques d’accidents patents. Les agents de sécurité ne sont souvent pas sur place et ce sont ces usagers qui n’ont toujours pas les notions requises en matière de code de la route qui font la loi. Face à cette situation qui n’offre aucune garantie de sécurité aux usagers, la mairie est interpellée. Elle doit donner suite aux multiples campagnes médiatiques qui entourent la question et collaborer avec la société Béninoise d’énergie électrique qui aussi sa part de responsabilité… Pour que la population de la ville de Cotonou, qui déjà fait face à la problématique de la pollution, puisse tout au moins circuler librement.
Laisser un commentaire