Silence ! Les choses sérieuses commencent. Un pas, encore un pas, toujours un pas et on y arrive. La destination ici, c’est, d'arriver à dégager les responsabilités des uns et des autres dans les massacres, les tueries, les barbaries, les boucheries, qui ont étoffé la crise ivoirienne pendant une décennie. Les premiers qui ont pris les armes en 2002 sous le sobriquet de Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) ayant pour chef de fil, Guillaume Soro, l’actuel premier ministre, pour renverser le gouvernement légitime de Laurent Gbagbo. Le corolaire de leur acte, les massacre du Nord, notamment de Bouaké, Korhogo et consorts.
Les autres, ce sont eux qui ne savent pas qu’il faut quitter les choses avant que les choses ne vous quittent. Voulant garder un pouvoir qu’ils ont pourtant perdu dans les urnes, d’une manière ou d’une autre, ils ont occasionné à leur tour les mêmes scènes que les premiers. Résultat c’est par une victoire étriquée qu'ils sont arrivés cette fois-ci à leur fin. Avec à la clé, le transfèrement du leader des autres à la Cour Pénale Internationale (CPI). Opérations, de charmes, d’auto blanchiment, et de diabolisation des autres –devenus aussitôt des bouc-émissaires- sur fond de propagande internationale s’en sont suivis. Ignorant ainsi que celui qui n’a pas encore atteint l’autre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie.
Ne dit-on pas qu’en Afrique, les morts ne sont pas morts. Qu’ils sont dans l’eau qui coule, dans le feu qui brûle, dans le vent qui souffle et que sais-je encore. Le sang des victimes réclame vengeance. Et la décision vient de tomber ce 24 févier 2012. Le bureau du procureur de la cour pénale internationale (CPI) va étendre son enquête sur le conflit ivoirien, à septembre 2002.
Voilà qui va donner des insomnies au camp Soro Quelque soit la durée de la nuit le jour apparaîtra. Cette décision est salutaire mais vigilance doit être de mise.
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