Cherté de la vie et interdiction de droit de grève : la Cstb marche sur le Ministère de l’Economie

Hier, mercredi 15 février, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a organisé une marche pour dénoncer la cherté de la vie et réclamer le retrait de tout projet de loi visant à restreindre le droit de grève au Bénin. La marche  a débuté à l’Etoile rouge de Cotonou et a eu pour point de chute le Ministère de l’Economie et des Finances.

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La cherté des denrées de première nécessité et le pouvoir d’achat des travailleurs ainsi que le projet de loi sur la grève au Bénin n’ont pas laissé indifférents les responsables syndicaux notamment ceux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin qui sont sortis de leur mutisme. A travers une marche dont le départ a été pris à la place de l’Etoile rouge, les syndicalistes ont chanté et dansé pour manifester leur mécontentement, le secrétaire général de la Cstb et les siens ont crié leur ras-le-bol. 

Dans la motion lue par Paul Essè Iko, Secrétaire général adjoint de la Confédération, les manifestants dénoncent la privation de certains agents de leurs salaires depuis plus de dix-huit mois, le manque de contrôle des prix de denrées alimentaires de première nécessité qui ne font qu’augmenter et le silence du gouvernement face à ces situations. Ils exigent de la part du pouvoir, la prise d’une mesure en vue de la maîtrise des prix des produits sur le marché, l’augmentation substantielle des subventions de l’Etat aux produits pétroliers, à l’eau et à l’électricité. Les syndicalistes revendiquent également le retrait pur et simple de l’Assemblée nationale, tout projet et proposition de loi se rapportant à l’exercice du droit de grève.

En l’absence du Ministre de l’Economie et des Finances, c’est son directeur de Cabinet Servais Adjovi qui a reçu la motion. Ce dernier a promis transmettre à qui de droit et en mains propres la motion des manifestants. Les manifestants avec à leur tête le Secrétaire général Gaston Azoua n’entendent pas s’arrêter là, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. «Si vous continuez comme ça, je vous dis qu’il aura bagarre. On peut mourir mais le pays  s’en sortira », a affirmé le Sg de la Cstb. Il faut rappeler que cette marche fait suite au sit-in, il y a environ une semaine, des enseignants dans ce même ministère

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