Le spectre d’une année blanche plane sur l’école béninoise

(Le bras de fer continue) La rencontre extraordinaire entre le gouvernement et les Confédérations et centrales syndicales tenue le jeudi 23 février dernier à l’Infosec de Cotonou a accouché d’une souris. Les deux parties, après plus de trois heures de discussion, n’ont pu trouver un point d’accord et les enseignants menacent de peindre  del’année d’une couleur blanche.

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Blanche est la couleur que menace de prendre l’année scolaire 2011-2012, à l’allure où vont les choses. Décidée en conseil de Ministres, le mercredi 22 février 2012 et tenue le lendemain, la session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective gouvernement/Centrales et Confédérations syndicales s’est soldée par un échec. Devant la forte délégation ministérielle à la tête de laquelle se trouvait le Premier ministre Pascal Koupaki, le Front d’action des trois ordres de l’enseignement qui réclame une revalorisation de leur point indiciaire de 1,25 et les Confédérations et Centrales syndicales, ont affirmé leur ferme volonté de ne pas fléchir jusqu’à la satisfaction de leur revendication. Cette délégation gouvernementale était composée des ministres Abiola de l’Enseignement supérieur, Eric N’dah de l’Enseignement maternelle et primaire, Soumanou Djimba du Secondaire, Adidjatou Mathys des Finances, Sounton de la Réforme administrative, Mêmouna Kora Zaki de la Fonction Publique. Dans son discours à l’ouverture de la session, le premier ministre Koupaki semble pourtant, reconnaître la légitimité  des enseignants dans cette guéguerre qui paralyse depuis quatre semaines l’école béninoise. Mais le point de discorde semble se situer au niveau de la mise en application. Car, toujours selon le Premier ministre, les états actuels des caisses de notre pays ne permettent  pas d’inclure les enseignants dans l’application du décret 2011-505 du 05 août 2011 du fait qu’ils  constituent le plus grand nombre des Agents permanents et contractuels de l’Etat. Elèves et parents d’élèves semblent de plus en plus dans un labyrinthe et le bras de fer s’endurcit. A quand le dénouement de la guéguerre? Et la reprise des cours dans nos écoles? Ce sont là des questions auxquelles seul le temps et un retour à la table de négociations  donneront des éléments de réponse

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