Suite à des plaintes portant sur la qualité de la communication au Bénin adressées au ministère de la communication, Max Awèkè a tenue dans la matinée d’hier à son cabinet ministériel une réunion avec les opérateurs de réseau mobile installés sur le territoire national.
Face aux diverses interpellations dont celle du Chef de l’Etat sur la qualité déplorable de communication sur et en dehors du territoire béninois, le ministre de la communication, de la télécommunication et des techniques informations Max Benjamin Awèkè a rencontré les opérateurs de réseau Gsm qui exercent au Bénin. En présence des membres de l’Autorité transitoire de régulation des postes et des télécommunications, il était question pour le ministre de s’informer des causes de ces désagréments. Ceci dans le souci d’être outillé pour aussi répondre à deux questions orales par les députés de l’Assemblée nationale. La première porte sur la situation exacte des opérations d’identification des abonnés et la seconde concerne les diverses dégradations de la communication de ces derniers temps. Avant de se retirer de cette séance pour répondre à une table ronde organisée par le Chef de l’Etat, il a écouté le président de l’autorité de régulation Firmin Djimènou qui a choisi de laisser la parole aux opérateurs de téléphonie. Les quatre directeurs généraux d’opérateurs dont celui de l’Etat qui se sont succédé au pupitre ont fait remarquer d’entrée que la qualité va de pair avec la couverture du territoire. Pour cela, ils déplorent que la Société d’énergie électrique du Bénin (Sbee) ne leur facilite pas la tâche ce qui les amène à faire plus d’investissements. Aussi, certains sites des réseaux ne sont pas électrifiés même si les lieux qui les abritent sont éclairés. Il y a aussi les difficultés pour accéder à certains sites en cas de problème. Travaillant en bande fréquence, les perturbations électromagnétiques sont inévitables à cause des aléas climatiques. A noter que lors d’événements de hautes portée en un lieu, les perturbations peuvent survenir à cause du flux de la communication. Donc, dans ces cas il faut prendre certaines dispositions. Aussi, les patrons des réseaux ont souligné l’importance de la création du fond d’accès universel qui les obligerait à cotiser 1% de leur chiffre d’affaires afin qu’avec l’aide de l’Etat ils puissent desservir les zones sans rentabilité. Toutefois, ils ont tenu à présenter leurs excuses à la clientèle dont la satisfaction est leur raison d’être selon l’un des directeurs généraux présents. A la suite de leurs interventions, quelques propositions ont été faites pour l’amélioration de la qualité de la communication. Entres autres propositions, l’approche de l’utilisation de l’énergie solaire et une collaboration franche avec la Sbee. Pour clore la séance, Firmin Djimènou a demandé aux opérateurs d’essayer de limiter au maximum les perturbations électromagnétiques et de disposer des équipes qui vont répondre spontanément aux sollicitations en cas de panne
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