Sénégal : la descente aux enfers

Lentement mais sûrement Abdoulaye Wade conduit le Sénégal aux enfers. Un pays longtemps réputé icône de la démocratie en Afrique, notamment grâce aux différentes transitions politiques pacifiques à la tête du pays jusqu’à l’ère Wade en 2000. Léopold Sédar Senghor doit se retourner dans sa tombe. Sa patrie se déchire et s’en va  s’embraser par le feu d’un apprenti de Lucifer.  Déjà cinq morts et de nombreux blessés depuis le début des contestations de sa candidature.

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Le pouvoir est un bon serviteur et un mauvais maître. Abdoulaye Wade confirme cette maxime. Il déploie les forces de l’ordre pour ordonner la fin du désordre qu’il a pourtant incité.  Celui qui s’est érigé en donneur de leçon à  Kadhafi se retrouve planter dans le même décor. Une leçon qu’apparemment lui-même n’a pas maîtrisée. Wade doit aller à l’école du printemps arabe pour se rendre compte que la baïonnette à déjà prouvé ses limites face à la détermination des peuples. Ben Ali,  Hosni Moubarak  pourront lui faciliter l’assimilation de cette leçon. Qui ne veut quitter les choses à temps risque de se voire quitter par les choses.  L’opposition n’est pas prête à lâcher et ce qui se dessine à l’horizon est que le Sénégal  est sur le point de balancer vers une situation poste électorale à l’ivoirienne. 

 

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