Pour une affaire d’escroquerie et faux usage de faux : une dame d’affaires proche du pouvoir arrêtée

 

Un gros poisson vient de tomber dans les filets de la gendarmerie nationale. En exécution d’une décision de justice, la Brigade de recherche de la gendarmerie a mis aux arrêts une femme d’affaires très prospère qui refuse de rembourser la somme de 2 milliards à ses créanciers.

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Voilà une privilégiée de la république qui n’est plus libre de ses mouvements. Depuis hier, une femme d’affaires qui a ses entrées dans la majorité présidentielle et qui, selon nos sources, passe pour un grand mécène, a été arrêtée et gardée à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il y a de cela quelques mois, elle a évité de justesse une première arrestation à Porto-Novo.  Là encore, elle  avait su utiliser à merveille ses relations et ses accointances avec le pouvoir pour  empêcher la brigade de la ville. Mais hier, les choses ne se sont pas bien passées. Elle a été arrêtée  et gardée. Nos efforts pour avoir plus d’informations sur cette arrestation ont été vains. Selon un officier de la gendarmerie proche du dossier, il n’est pas question de dire quoi que ce soit sur ce dossier. « Laissez nous un peu le temps, actuellement nous ne pouvons rien nous continuons toujours les enquêtes », nous a-t-il déclaré, visiblement perturbé par notre question. La présence de cette dame dans les locaux de la brigade a été confirmée par un jeune soldat rencontré dans la cour de la brigade. 

Les raisons de l’arrestation

Cette femme très connue dans le sérail présidentiel est une importatrice de riz bien fortunée qui n’hésite pas à financer des actions de cette mouvance. C’est alors qu’elle n’a pas payé à ses fournisseurs la somme de 2 milliards qu’elle leur doit. Après plusieurs rappels à l’ordre, ceux-ci ont décidé de porter plainte contre elle. Aux termes du procès, elle a été condamnée  par un tribunal à payer au moins la moitié de ses redevances. Mais jamais, elle n’a daigné payer cet argent. Elle a même brisé les scellés des objets saisis chez elle pour les revendre. Depuis, elle court toujours et nargue même les forces de l’autre ou les corrompt souvent. En mettant fin depuis hier à ses frasques, la brigade de recherche de la gendarmerie a fait un grand exploit qu’il faut saluer. Nos gendarmes ont résisté ainsi aux  nombreux coups de fil venant des ministères et du palais pour les amener à la lâcher. Cet acte honore notre gendarmerie qui a montré qu’elle est vraiment au service de  la justice. 

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