Le bureau exécutif national de l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), a organisé dans la matinée d’hier, la 2ème édition de la journée syndicale universitaire. Cette édition 2012 est coparrainée par Iréné Agossa premier Président de l’Uneb et Safiatou Bassabi ministre en charge des relations avec les institutions. C’est la salle de restauration construite par la Banque islamique de développement connue sous l’appellation “resto Bid“ qui a servi de cadre à la cérémonie.
«La lutte syndicale à l’Uac, gage d’une bonne gestion institutionnelle». C’est le thème central de l’édition de la journée syndicale universitaire de cette année autour duquel les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi étaient réunis ce mercredi matin. Ce thème a été choisi, selon Armel Fangnon président du bureau exécutif national, pour que la lutte syndicale retrouve la place qui est la sienne dans l’amélioration des conditions d’étude et de vie dans nos universités. Car, a-t-il affirmé «l’heure est grave et le temps inquiétant», pour dire que la lutte syndicale estudiantine a déserté le forum. Monsieur Barthélemy Déguenon, représentant le président de la cour constitutionnelle, a dans sa déclaration, ajouté que la vie militante est passionnante et qu’elle seule peut permettre aux étudiants d’améliorer leurs conditions d’étude. Pour lui, la vie militante se confond à celle de l’artiste qui ne doit connaître de période répit. Et à Léopold Ganhoumédé représentant de la directrice du centre des œuvres universitaires et sociales (Cous), de dire que le bilan d’un syndicat se fait en tenant compte du nombre des acquis et non celui des mouvements de grève. Quant à Iréné Agossa parrain et père fondateur de l’Uneb, il est parti de l’historique du syndicat pour aboutir à la nécessité de militer qui participe, non seulement, à l’accomplissement de l’étudiant mais aussi offre des opportunités d’emploi à ce dernier. Un agenda qui sera vendu aux enchères et dont les fonds seront destinés à la construction de latrines pour l’Uac a été présenté au public. C’est ainsi que l’Uneb entend mener la lutte pour le développement de nos universités. La cérémonie s’est achevée par une communication donnée par Guy Mitokpè autour du thème «l’engagement syndical et les contraintes académiques: opportunité ou contrainte?». Il faut signaler la présence à cette journée du président de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) en la personne de Romaric de Vidal.
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