L’opération du port obligatoire de casque suite à l’arrêté préfectoral et lancé depuis quatre jours, prend des allures inquiétantes dans la ville de Porto-Novo. Au lieu de sensibiliser les usagers à deux roues, les agents de la police et la gendarmerie préfèrent transformer cette opération en bastonnade et en rançonnement surtout des conducteurs de taxi motos dits « zémidjans ».
une scène malheureuse s’est produite dans le quartier Ouando dans le 5è arrondissement de la ville où un conducteur de zémidjan a été bastonné à mort du fait qu’il aurait refusé de se plier aux pressions des éléments de la brigade de gendarmerie de Ouando. Mais selon les informations recueillies sur le terrain, l’auteur de cet incident dramatique serait un chauffeur de véhicule de la gendarmerie très connu pour ses élans va-t-en guerre dans le 5è arrondissement. Ce dernier ne serait pas à son premier coup. Selon les mêmes sources on apprend que ce serait ce chauffeur qui se fait passer souvent pour un gendarme, qui a fait arrêter de force le zémidjan et lui a assené le coup fatal avec la matraque sur la tête du conducteur de « zémidjan ». Le conducteur de zémidjan tomba net et a été évacué d’urgence au centre hospitalier et départemental de Porto-Novo. Heureusement, selon les dernières informations, il a pu s’en tirer mais avec des séquelles. Cette situation interpelle une fois encore la police et la gendarmerie par rapport au zèle qu’entretiennent ses éléments sur le terrain. Alors que l’autorité préfectorale, dans sa décision n’a jamais dit de frapper ou de matraquer les conducteurs de deux roues parce qu’ils ne sont pas porteurs de casque, mais a instruit le commandement de la police et de la brigade de mener dans une démarche de sensibilisation et de répression ces conducteurs de deux roues qui vont continuer par circuler sans leur casque. On apprend également des sources policières que des centaines de motos de conducteurs de deux roues ont été arrêtées ses quatre derniers jours.
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