L’école béninoise hors de danger

Les dernières négociations entre le gouvernement et le front syndical des trois ordres de l’enseignement, redonnent de l’espoir à l’école béninoise. A l’issue des assemblées générales tenues ce lundi dans quelques établissements secondaires de la place, les syndicalistes ont décidé d’observer une trêve de quelques jours. 

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Le risque  d’une année scolaire blanche s’amenuise au fil des jours. Les rencontres-celles des mercredi et vendredi  derniers- entre les centrales syndicales et quelques ministres du gouvernement se sont achevées sous d’heureux auspices. A l’issue des assemblées générales d’hier qui ont abouti à un appel à la reprise des cours, les enseignants ont réaffirmé leur engagement à sauver l’année scolaire. Selon Valère Dotonou, porte-parole du front des trois ordres des enseignements maternel, primaire et secondaire, joint, hier par téléphone, la trêve observée par les manifestants est un défi lancé au gouvernement pour s’assurer du respect des engagements qu’il a  pris. Ils mettent ainsi ce dernier à l’épreuve jusqu’au 25 juin 2012, date à laquelle les hostilités peuvent reprendre en cas de remise en cause des points d’accord. Pour rappel, les séances de négociation des vendredi 06, mercredi 11 et vendredi 13 Avril 2012 que le haut conseil syndical de l’éducation a tenu avec Alassane Soumanou Djemba et Eric N’da, respectivement ministres de l’enseignement secondaire, et des enseignements maternel et primaire, ont été déterminantes dans le dénouement de la crise. Des conclusions issues de ces rencontres, il résulte que les défalcations en cours seront gelées sur  les salaires de ce mois, payables à compter du 20 Avril prochain. Et les défalcations opérées sur les salaires du mois de mars 2012 seront restitués. Les négociations vont par ailleurs reprendre avec le gouvernement et la formation qualifiante et diplômante des contractuels reversés sera relancée dans de meilleures conditions matérielles et juridiques. Le front prend l’opinion publique à témoin en précisant que le respect de ces engagements par les autorités est le gage d’une reprise effective et durable des activités pédagogiques dans un climat serein et apaisé. En cas de nouvelles fuites en avant et de reculades ‘’dont est coutumier le gouvernement’’ les enseignants le tiennent pour seul responsable des perturbations de l’année scolaire et des déconvenues qui en découleraient.

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