La semaine consacrée à la célébration annuelle de la Pâque pour le compte de cette année est à son terme. Du jeudi saint-05 Avril 2012- à la veillée pascale, les chrétiens catholiques du Bénin et du monde entier, ont solennellement commémoré le mystère central de la foi et de la vie de l’Eglise. Retour sur trois grands jours et trois grandes nuits qui retracent le parcours du christ, de sa mort à sa résurrection. Paroisse Saint Louis de Cotonou.
Sainte entre toutes, selon la foi chrétienne catholique, la semaine écoulée a été consacrée aux cérémonies inaugurales de l’énigme pascale. A cette occasion, les fidèles de l’Eglise Saint Louis de Cotonou, à l’instar de ceux des autres paroisses, ont massivement répondu présents à cet appel. Un appel à la conversion pour revivre dignement avec le christ, la succession d’événements qui ont abouti à sa victoire sur la mort. Le triduum pascal, dont le centre est la veillée du samedi soir et qui s’achève avec les vêpres du dimanche de Pâques, commence le jeudi saint. Chacune des liturgies de ces trois jours, selon le père célébrant de l’eucharistie de ce jeudi saint, à l’église Saint Louis de Cotonou, met plus spécialement en évidence, un aspect, une composante du mystère de Jésus-Christ: sa mort, sa résurrection et son élévation dans la gloire de Dieu.
Le triduum pascal
Le soir du jeudi saint a été la première célébration du mystère pascal. La liturgie prévue à cet effet présente le récit de ce que Jésus a fait et dit au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion. S’en est suivi, le partage du pain et de la coupe, symbole de son corps et de son sang. La particularité de la messe de ce jeudi a été, le lavement des pieds de douze fidèles par le prêtre, signe de la mission de serviteur, dont a été investi Jésus. «Il s’est agi pour lui, d’instituer le mystère sacerdotal qui doit être compris et exercé à son image», a précisé le père célébrant.
L’après-midi du vendredi saint a été consacré au dernier chemin de croix, marqué par une grande procession, de la clinique Jordan (passage supérieur de la barrière) à l’Eglise Saint Louis de Cotonou. Les fidèles ont massivement participé à cette marche symbolique dirigée par le curé de la paroisse, l’Abbé Ponce Akénone, son vicaire et deux autres prêtres venus d’autres paroisses. À cette occasion, quatorze stations ont été revisitées. Chacune de ces stations illustre les faits qui ont marqué le parcours de Jésus, allant de sa condamnation jusqu’ à sa mort. Et cette journée s’est achevée par une célébration marquée par la liturgie de la parole, la vénération de la croix et la liturgie de la communion.
Le samedi Saint (la veillée pascale), a démarré par le rite de la lumière: bénédiction du feu nouveau auquel on allume le cierge pascal, dont la flamme a été partagée entre les cierges tenus en main par les membres de l’assemblée. Ensuite l’annonce solennelle de la Pâque, saluée par un chant d’acclamation. C’est alors une liturgie de la parole exceptionnellement longue ; la liturgie baptismale et la liturgie de l’eucharistie. Et enfin, le dimanche de Pâques, où l’eucharistie s’est déroulée dans un climat de paix, de sérénité et de joie intériorisées. L’heure a été à la méditation de la bonne nouvelle qui a retenti avec éclat durant la nuit du samedi. Ce jour, selon certains fidèles de la paroisse Saint Louis de Cotonou, consacre la victoire du christ sur la mort et par conséquent, la libération du peuple chrétien, de l’esclavage du péché.
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