L’émission ‘’Zone franche’’ de la chaine de télévision privée Canal 3 a reçu le dimanche dernier, le secrétaire général de la Cgtb. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment, la grève des enseignants et la révision de la constitution qui défraie la chronique.
Le gouvernement n’a pas le droit de défalquer de l’argent du salaire des enseignants. C’est ce qu’on peut essentiellement retenir de l’intervention de Pascal Todjinou, secrétaire général de la confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) sur l’émission zone franche de la chaine de télévision privée Canal 3 dimanche dernier. Pour lui, cet acte du gouvernement est un acte déplorable, car dit-il, certains enseignants se sont retrouvés avec un salaire minable. Aussi, pense t-il que les enseignants défendaient une cause juste et noble. De plus un autre comportement du gouvernement qu’il a déploré est celui d’avoir envoyé des ministres sur le terrain dans le but d’expliquer les tenants et les aboutissants de cette crise qui avait secoué le monde éducatif. Pour Todjinou, cet argent que les ministres avaient gaspillé à l’époque, pouvait servir à régler ne serait-ce qu’une partie de la revendication des enseignants. ‘’Ce que le gouvernement semble oublier, est que ce sont les enseignants qui forment les futurs cadres du Bénin. Et s’ils ne sont pas satisfaits, ils ne feront pas bien ce pourquoi ils sont payés. Et dans de pareilles conditions, l’avenir du Bénin sera hypothéqué’’ a-t-il affirmé. En se prononçant sur la question de la révision de la constitution, il affirme qu’il «n’est pas contre le projet, mais plutôt contre la manière dont le processus est conduit» a-t-il précisé.
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