Pour avoir été privés de leur couverture sanitaire, les travailleurs de la Soneb ont tenu dans la matinée d’hier, un sit-in à la direction générale de la dite société. Ils déplorent cette situation, qui déjà, engendre au sein de leurs familles, des pertes en vies humaines.
L’administration de la société nationale des eaux du Bénin(Soneb) aurait rompu le contrat de couverture sanitaire, dont bénéficient ses agents. Et cette situation mettrait en danger ces derniers ainsi que leurs familles respectives. C’est ainsi que sur demande du collectif des syndicats de la Soneb, le personnel a organisé dans la matinée de ce mercredi, un sit-in de protestation à la direction générale localisée à Cotonou. En effet, suite à une convocation par lettre n°186/12/Soneb/Dg/Drh/Spaie du 29 mars 2012, le cadre de concertation permanente de la Soneb s’est réuni le jeudi 05 Avril dernier. Le collectif des quatre syndicats (Syntra-Soneb, Synint-Eaux, Synint-Soneb, Synae-Soneb), ayant à cœur d’aborder en priorité au cours de cette séance, la question de la couverture sanitaire du personnel, a déploré l’absence du directeur général. Cette situation n’est pas de nature à favoriser le dialogue avec le collectif, qui, selon Cosme Adjovi, porte parole des manifestants, avait pourtant attiré l’attention de l’administration de la société sur cet état de chose et exigé le rétablissement de la situation avant le 11 Avril 2012 au plus tard. C’est donc après analyse, que le collectif, réuni au sein des quatre syndicats, exige à travers la présente manifestation, le rétablissement sans délai du contrat.
Par ailleurs, les manifestants préviennent le directeur général, face aux rumeurs qui font état de ce qu’il serait en train de se préparer pour recruter des cadres à mettre à la disposition de l’auditeur interne du gouvernement. Ils estiment que la société dispose suffisamment de cadres de cette carrure à redéployer. C’est pourquoi ils le mettent en garde, contre tout recrutement du genre pendant qu’un manque cruel de chimistes, d’électriciens et de secrétaires se fait sentir et que la situation administrative des agents dits «prestataires» tarde à être régularisée.
Tout en reconnaissant que le retard pour le renouvellement du contrat, est imputable à une lourdeur administrative, Adrien Dossou, directeur général de la Soneb rassure: «Les négociations sont en cours, pour un dénouement rapide de la situation».
Les agents quant à eux, n’entendent pas courber l’échine. Ils menacent de durcir le mouvement jusqu’à complète satisfaction.
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