(Le fondateur apporte des clarifications) Dans la matinée du lundi dernier, des élèves du complexe scolaire privé «Ayifa» situé dans le quartier Malé dans la commune d’Avrankou, ont pris d’assaut la devanture de leur établissement et ont bloqué l’entrée principale contre la volonté des responsables de l’administration.
Pour cause, les élèves de ce complexe scolaire, surtout ceux des classes d’examen, selon leurs propos, protestent contre l’absence des enseignants, l’absence depuis plusieurs jours du directeur exécutif du complexe scolaire un certain Fidèle Akpo, du surveillant et de la secrétaire administrative et aussi le retard dans la délivrance des bulletins. Il aura fallu l’arrivée du directeur fondateur, Raimi Aliou, pour apaiser la tension. Toutes ces allégations ont été balayées du revers de la main par le fondé qui a plutôt parlé d’un complot contre son établissement et sa personne. Selon ses propos, au cours d’une réunion de crise ce jour-là qui a enregistré la présence du corps professoral, des responsables de l’administration et du délégué des élèves, c’est un montage savamment orchestré par le directeur exécutif qu’il a nommé. En réalité, tout serait parti de ce que le directeur fondateur a entrepris de nouvelles réformes au sein du complexe suite à la mauvaise gestion des bulletins de l’établissement. C’est ainsi que le fondé a décidé, suite aux conseils de certains responsables de la direction départementale de son ministère de tutelle, de reprendre la signature des bulletins en mains. C’est ce qui aurait fait déborder le vase. A en croire les propos de Raimi Aliou, l’administration ne doit que le mois de mars à ce directeur exécutif, au surveillant, à la secrétaire. Il explique que ce sont les élèves qui ne payent pas leur contribution et qui doivent encore près de 2 millions Fcfa. «Mécontent de cette décision, le directeur exécutif a décidé de garder les bulletins par devers lui et ce que vous ne savez pas, le directeur exécutif a empoché beaucoup de sous des élèves et les parents n’ayant pas reçu les reçus s’en plaignent», a-t-il renchéri. Les investigations menées nous ont permis de prendre contact avec le directeur exécutif. Ce denier n’a pas pour autant nié les faits, mais il accuse le fondé d’être à l’origine de la situation du fait de son absence répétée dans l’établissement. Aussi déplore-t-il la mauvaise organisation dans l’établissement.
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