Le zèle et –peut être- l’envie de trop bien faire du ministre de l’environnement Blaise Ahanhanzo Glèlè risque de coûter trop cher à la Rb. A quelques mois de nouvelles élections communales annoncées très difficiles pour le parti, les opérations impopulaires de déguerpissement engagées par le ministre de l’environnement risquent de devenir un supplice pour la Rb.
Il scie la branche sur laquelle il est assis. C’est peut être l’option politiquement suicidaire du très catholique ministre de l’environnement de l’Habitat et de l’Urbanisme Blaise Ahanhanzo Glèlè. Depuis quelques, les opérations de casse qui a organisées sur les berges lagunaires de la ville de Cotonou ont fait plus sinistrés et de « sans abris » que toutes les catastrophes naturelles au Bénin. A Wlacodji, Missèbo, Dantokpa et autres, des milliers d’habitants de la ville de Cotonou sont ainsi privés de maison ou de lieu de travail. Pour le ministre et ses collaborateurs, l’opération est justifiée puisqu’il est menée dans le cadre d’un vieux projet d’aménagement des berges de Cotonou et au nom duquel il y avait depuis des années des sensibilisations. Les victimes dépassées par la violence de destruction des bulldozers passent depuis des jours des nuits à l’air libre. Et comme s’ils savaient que le ministre Ahanhanzo Glèlè est de la Rb, les victimes interrogées par les chaînes de télévision ont tous accusé la mairie dirigée par depuis 2003 par la Rb. Alors que le président du parti Lehady Soglo est en mission dans le Zou, l’autre fief du parti, c’est le maire de la ville de Cotonou Nicephore Soglo qui désavoue le ministre Ahanhanzo et apporte son soutien aux populations victimes encore très traumatisées. Il désapprouve la « manière brutale » utilisée par le ministre. Ce désaveu montre bien que le ministre Ahanhanzo Glèlè met son propre parti en difficulté dans son fief traditionnel de Cotonou. Ceci donne la preuve qu’au sein de ce parti, il manque de concertation et d’organisation.
Laisser un commentaire