Les deux finalistes des présidentielles Françaises se sont affrontés hier sur le plateau de Tf1. Ce débat, auquel les français sont déjà habitués, prépare le terrain pour le second tour qui aura lieu dimanche prochain.
A quatre jours du second tour des présidentielles françaises, les deux finalistes se sont affrontés hier, sur le plateau somptueux de Tf1. Pendant deux heures et demie, le Candidat du Ps et celui de l’Ump, ont planché sur un certain nombre de sujets les uns plus brûlants que les autres. Ces sujets concernent la France et l’Europe en général et se tournent autour de l’emploi, l’économie, l’éducation, l’immigration, la fiscalité, la justice, le nucléaire et la politique étrangère. Dans l’ensemble, l’entretien s’est déroulé en trois phases. Dans un premier temps, l’emploi, l’économie, la justice et l’éducation ont été débattus. Dans un second round, le nucléaire a été largement abordé par les deux candidats. Et pour finir, François Hollande et Nicolas Sarkozy ont donné leurs avis sur la politique étrangère. A l’entame de ce débat traditionnel aux présidentielles Françaises, les deux candidats ont été amenés à exprimer leur attente au terme des 150 minutes. « Je veux être un président de la justice fiscale, territoriale, sociale. Je veux être un président de rassemblement. C’est ce que je veux faire comprendre à mes compatriotes à la fin de ce débats». Dixit François Hollande. Quant à Nicolas Sarkozy, son souhait est de faire des deux heures, trente minutes qu’a duré le débat, un moment d’« authenticité». Une fois passée cette étape, le fond du débat fut percé. Le candidat du Parti Socialiste, François Hollande est invité à se prononcer sur sa politique en matière d’économie et d’emploi. Dans l’ensemble pour le socialiste, il promet accroître la production, créer une Banque publique, promouvoir les Entreprises grâce à une politique fiscale plus souple et amener les entreprises à privilégier le recrutement des jeunes sur des bases de contrat à durée indéterminée, redresser la balance fiscale. Sarkozy de son côté, dit vouloir copier le modèle Allemand en matière de l’économie et de l’emploi. Il s’est contenté d’attaquer les propositions de François Hollande sans véritablement en proposer. Par rapport au nucléaire, Sarkozy opte pour un jumelage du nucléaire et de l’énergie renouvelable. Dans la dernière manche où la politique étrangère était au menu des débats, François Hollande montre sa désapprobation quant au calendrier du retrait des troupes Françaises en Afghanistan. Pour finir, Sarkozy a proposé un renforcement la coopération entre la France les pays africains dont le Mali, le Niger et la Mauritanie.
Le coq à l’âne de Sarkozy
Le candidat de l’Ump, Nicolas Sarkozy est, en partie, allé dans le décor au cours du débat. Dérouté par l’endurance de l’adversaire Hollande, qui n’a rien de semblable à Ségolène Royale, qui s’était laissée prendre au piège en 2007. De temps à autre, le président sortant, candidat à sa propre succession esquissait à centaines questions sur lesquelles, il était attendu. Les nerfs étaient à l’épreuve. Face à un Hollande calme, rigoureux dans les analyses, Sarkozy a exposé aux téléspectateurs, l’agitation dont il a toujours fait preuve lors des grands événements. Son offensive n’a pas payé au cours de ce débat. Il a fait finalement recours à une défensive qui l’a contraint à un auto-bilan.
Laisser un commentaire