Le méthanal ou formaldéhyde ou aldéhyde formique ou formol, composé organique de la famille des aldéhydes, fixateur et conservateur de cadavres d’animaux ou d’humains est de plus en plus utilisé dans l’alimentation. Certaines bonnes dames vendeuses de jus de fruits en font usage du fait de son goût plus sucré que le sucre ordinaire, couramment utilisé. Quelques témoignages recueillis auprès de personnes ayant par expérience consommé du jus mélangé au formol révèlent des cas de vomissements de sang.
Lesquels vomissements seraient à la base de la présence du produit dans l’aliment consommé. «Des analyses médicales l’attestent clairement», affirme un témoin qui a requis l’anonymat. Les intéressés confient qu’il s’agit d’un produit très sucré et dont le goût demeure des heures après la consommation. Les quelques vendeuses de jus interrogées disent n’en avoir jamais fait usage. D’autres par contre se sont abstenues de se prononcer.
Des études scientifiques indiquent par ailleurs qu’il existe des dangers liés à la pénétration du produit dans l’appareil digestif. Selon les données tirées d’études réalisées par le ‘’Centre Canadien d’hygiène et de sécurité au travail’’, les solutions de formaldéhyde sont toxiques si elles sont ingérées, c’est à dire avalées. L’ingestion de formaline (solution aqueuse contenant 37 à 50% de formaldéhyde et 0 à 5% de méthanol) par accident ou dans des cas de suicide ou d’homicide, a causé des brûlures par corrosion à la bouche, à la gorge et au tube digestif, ainsi que des vomissements de tissu et de sang. Une fois ingéré, le formaldéhyde est rapidement converti en acide formique, lequel peut causer une acidose métabolique, de même que des lésions au foie et aux reins entraînant une jaunisse (hépatite) et le gonflement des tissus de l’organisme. Dans des cas graves, il peut y avoir des convulsions (troubles), une dépression du système nerveux central et le décès. On estime que la dose mortelle pour l’humain est d’environ 60 à 90 ml de formaline.
Les autorités de la police sanitaire, les associations de défense des consommateurs et tous les responsables impliquées dans le contrôle de qualité des aliments, doivent donc se réveiller et agir au plus pressé, pour garantir aux consommateurs, le minimum de sécurité.
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