Le phénomène de la déforestation prend de plus en plus d’ampleur au Bénin. Invité sur la chaîne de télévision privée canal 3-Bénin,
Kotan clément, un cadre de la direction de l’environnement du ministère de l’habitat , s’est prononcé sur la nécessité de contrôler le secteur de l’exploitation du bois au Bénin.
La déforestation au Bénin prend une ampleur de plus en plus inquiétante. C’est ce qui ressort de l’intervention de Clément Kotan, cadre de la direction de l’environnement du ministère de l’habitat sur la télévision privée canal 3 le 27 mai dernier. Pour l’invité, certains acteurs inconnus de la filière du bois exploitent de façon illégale et excessive les quelques forêts dont disposent le Bénin et viennent faire un stock au dépôt qui se situe à Akassato. Ce qui a occasionné la fermeture de ce dépôt après une descente sur le terrain de Blaise Ahanhanzo Glèlè, ministre de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme. Pis, l’Etat n’arrive pas à identifier, les acteurs qui exploitent de façon illégale et excessive le bois au Bénin. Même les instructions données par le ministre en vue de limiter un tant soit peu cette exploitation anarchique du bois ne sont pas du tout respectées. Toujours selon Kotan Clément, si le bois exploité anarchiquement était consommé au Bénin, personne ne s’en plaindrait. Le comble est que se sont les béninois eux même qui vendent les bois aux étrangers qui les exportent ensuite, privant ainsi la population de la consommation locale. A la question de savoir ce qu’il faut faire pour régulariser le secteur, il préconise comme solution qu’on revoit les conditions de délivrance des autorisations de l’exploitation de bois des exploitants forestiers. Aussi, affirme t-il que lorsqu’on arrête les camions chargés de bois illégalement exploités, ils sont conduis à la direction générale des forêts où un comité spéciale est mis en place pour prendre une décision sur l’usage qui en sera fait.
Image de l'association "uptogreen" sur la déforestation de Firihoun (Bénin)
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