Réhabilitation de la voie ferroviaire Cotonou-Parakou : des experts en réunion d’études de faisabilité

Les études techniques de réhabilitation du réseau ferroviaire Cotonou-Parakou sont au cœur d’une réunion qui se tient depuis le 16 mai dernier à Parakou entre des experts de l’Union africaine, de la Cedeao et de l’Union européenne.

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Le projet de réhabilitation de l’axe ferroviaire Cotonou-Parakou démarre d’ici peu. Des experts de l’Union africaine, de la Cedeao et de l’Union européenne se réunissent depuis le 16 mai à propos. La rencontre se tient à Parakou mais les travaux ont été lancés à la gare Ocbn de Cotonou par le ministre des Transports et des Travaux publics, Lambert Koty. Les experts ont rejoint Parakou par voie ferroviaire afin de procéder à une inspection de l’axe avant le démarrage de la réunion. La rencontre est axée sur les études de faisabilité du projet de réhabilitation de cette liaison ferroviaire béninoise. Il s’agit, explique le ministre des Travaux publics, d’apprécier le délai de réalisation de l’étude notamment en ce qui concerne l’avant projet sommaire (Aps), l’avant projet détaillé (Apd), le dossier d’appel d’offres (Dao) pour la réalisation du projet et le planning d’exécution rapide de ce projet.
Le projet sera réalisé grâce à l’appui financier que l’Union européenne a voulu apporter à l’Ocbn dans le cadre de son programme de développement des infrastructures en Afrique. C’est la concrétisation d’un besoin continental, dira Françoise Collet Chef de la délégation de l’Union européenne au Bénin. Un besoin double. Il s’agit du renforcement de l’intégration africaine d’une part et de la mobilisation de ressources pour le développement des infrastructures indispensables pour le développement économique de la sous-région et du continent d’autre part. «L’Ocbn est l’une des institutions précurseur de l’intégration africaine», rappelle Aboubakari Baba Moussa, Directeur des infrastructures au sein de l’Union africaine.
Aux dires du ministre, la décision de réhabiliter le chemin de fer Cotonou-Parakou vient de la Commission de l’Union africaine dans la perspective de la réalisation de la boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan. C’est aussi dans le but «d’assurer le redémarrage du trafic de l’Ocbn et de soulager dans une large mesure la route qui supporte actuellement la quasi-totalité du trafic des marchandises». Ce qui augmente les frais d’entretien du réseau routier qui s’amenuise de jours en jours, confie le ministre.
La réunion prend fin ce vendredi, 18 mai 2012.

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