La grève qui a secoué pendant environs trois mois le monde éducatif au début de l’année 2012 semble refaire surface. Et pour cause, la fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) menace à travers une motion de protestation d’entrer en grève à partir du mardi prochain.
Dans sa motion, elle exige que la rétrocession sur les salaires du mois de mai 2012 des défalcations opérées en mars et avril 2012 soit chose effective. En dehors de cette exigence dont le non respect entrainera l’entrée en grève de la Fésen, plusieurs autres revendications sont inscrites dans leur motion de protestation. En effet, La Fésen exige du gouvernement la réouverture sans délai des négociations centrales/gouvernement en vue de définir un échéancier clair pour la jouissance par les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire du décret 2011-505. A cela s’ajoute, la réouverture des négociations au niveau d’une commission paritaire entre les ministères de l’enseignement secondaire, le ministère de l’économie et des finances et le ministère du travail et de la fonction publique en vue de définir les conditions d’une bonne formation des contractuels d’Etat, antérieurement contractuels locaux et enfin la levée de toutes les entraves aux libertés, projet et/ou proposition de loi sur la grève. Cette décision de la Fésen fait suite à la séance de travail tenue à la bourse du travail, le lundi 30 avril dernier par les responsables de cette organisation syndicale.
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