Gbogbanou et Missèbo : les vendeurs déguerpis sont de retour

Quelques semaines après le passage des machines du génie militaire sur ordre du Ministère de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme à Gbogbanou (…) 

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dans le cadre des opérations d’assainissement des berges lagunaires, les déguerpis sont de retour. Constat. 

Berge lagunaire de Gbogbanou à Cotonou. Il est un peu plus  de 17 heures ce jeudi 31 mai 2012. Le temps est menaçant et quelques gouttes tombent déjà. Mais du côté du marché de friperies de Missèbo, au niveau des berges lagunaires, les gens s’affairent. Le passage d’il y a quelques semaines des engins du génie militaire dans le cadre de l’assainissement des berges lagunaires qui a fait des sans abris et occasionné de grand soulèvement dans ce quartier est déjà mis aux oubliettes. Et, les hangars sont construits ça et là et les affaires ont repris de plus bel. C’est déjà la réinstallation. A moins de cinq mètres de la lagune, un groupe de commerçants de friperie occupe les lieux avec «leurs acolytes» les couturiers. On y note également la présence des vendeurs d’alcool. Le petit terrain de football où se déroule la compétition annuelle de maracana petit camp est partiellement occupé par des blanchisseurs du marché Missèbo, victimes des dernières opérations de déguerpissement opérées au niveau des berges lagunaires de ce quartier.

Qui a autorisé la réinstallation des déguerpis ?

De qui vient l’autorisation de se réinstaller sur les berges lagunaires à Missèbo ? C’est bien là une question énigmatique au vu de la polémique qu’il y a autour. De nos premières informations, ce serait le chef quartier, Basile Amégnanglo qui, moyennant des billets de banque, aurait donné son approbation aux vendeurs pour se réinstaller. A en croire nos sources, le montant journalier s’élèverait à 300 Fcfa. Mais cette version est prise à contre pied par un acteur du marché. Selon Kpoédou Kouamé, vice-président de l’association des blanchisseurs du marché Missèbo, ils ont été autorisés à s’installer sur une partie du terrain de football après des négociations auprès de Apollinaire de Souza, un habitant du quartier qui aurait des accointances avec le chef quartier. Ce dernier-Appollinaire de Souza- nie les faits et indexe le chef de quartier, Basile Amégnanglo. « Les gens avaient déjà vu le chef quartier avant même que je sois informé », se défend-il avant de préciser que les occupants ne sont là que de façon provisoire.

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