En dehors de la question orale avec débat posée par le député El Hadj Issa Azizou et ses collègues, son collègue Léon Basile Ahossi et d’autres députés ont posé une autre question orale avec débat relative à l’immatriculation des véhicules au Bénin. Cette question a suscité de houleux débats à propos surtout des faux frais engendrés par cette immatriculation tout au long du processus. Plusieurs questions ont été posées au ministre des travaux publics et des transports Lambert Koty qui a essayé d’apporter des réponses adéquates. Toutefois, certains députés sont restés sur leur faim à propos des faux frais et des difficultés rencontrés par les usagers. Selon lui, la direction générale des transports terrestres n’est pas le service unique qui est en contact permanent avec l’usager. Pour lui, ce qui s’est développé autour de cette direction, un monde d’agents informels dénommés «courtiers ». Leur présence induit des frais non officiels. Très peu de concitoyens se préoccupent eux-mêmes de leur dossier car il y a des structures informelles qui font presque toutes les démarches de visite technique et d’immatriculation. Ainsi, affirme t-il qu’en ce qui concerne l’immatriculation des véhicules, la direction générale des transports terrestres intervient pratiquement au bout de la chaîne. Selon lui, il y a d’autres formalités préalables au niveau de la douane pour le certificat de mise en consommation et la police pour le visa interpol. Selon ses propos, toutes ces opérations ont un coût et les intéressés n’expliquent jamais aux propriétaires ces faux frais engrangés et tout ça rentre dans les frais d’immatriculation. Pour finir, il n’a pas manqué de présenter aux députés les coûts réels entrant dans le cadre de l’immatriculation d’un véhicule. La plupart des députés qui ont intervenu n’ont pas manqué de revenir sur ces faux frais lors de l’immatriculation d’un véhicule. Pour eux, il faut prendre des dispositions pour bannir ces pratiques qui n’honorent pas le gouvernement béninois. C’est le cas des honorables Edmond Zinsou du Prd, Eric Houndété et consorts. Selon eux, ils ne comprennent pas que des courtiers s’interposent pour prélever des ressources aux gens car pour eux le payement des services sont réglementé. Des recommandations ont été aussi faites afin que le gouvernement prenne ses responsabilités.