Démarré lundi dernier, le championnat national de tennis n’est pas allé à son terme. Les joueurs seniors ont créé mercredi dernier, une fronde qui a amené les organisateurs à arrêter.
Alors que la Fédération béninoise de tennis a donné le coup d’envoi de l’édition 2012 du championnat national de tennis lundi dernier, elle s’est retrouvée dans l’obligation de suspendre la compétition. Mercredi dernier, un groupe de joueurs seniors s’est révolté et ont fait arrêter le tournoi. A la base de cette révolte, une affaire de primes journalières qui n’aurait pas reçu l’agrément de ces joueurs seniors. Ces derniers auraient refusé le fait qu’on a revu leur prime journalier à la baisse. Habituellement fixé à trois mille (3 000) francs, la prime des seniors, cette année, a été mise à deux mille cinq cent (2 500) francs. Ce qui n’est pas du goût de ceux-ci qui réclamaient cinq mille (5 000) francs. Ce que le président n’a pas accepté et en attendant qu’un terrain d’entente soit trouvé, il avait lancé le championnat au niveau des catégories d’âge. Mais, comme le consensus ne venait pas et ayant appris que chez les seniors il n’y aura pas à la fin d’enveloppes financières, ils se sont soulevés mercredi dernier pour demander que tout soit arrêté.
Et pourtant…
Ce que le président et les membres de la Fédération ont fait et les différentes délégations venues de l’intérieur du Bénin ont été obligés de retourner chez eux. Pourtant, le président avait émis le vœu de ne pas organiser ce championnat faute de moyen. Car, certaines activités de la fédération, financées sur fonds propres par le président, l’a éreinté financièrement. La participation du Bénin à la Coup Davis qui a fait monter le Bénin de la Zone III à la Zone II (le Bénin figure désormais parmi les trois meilleurs du continent) aurait coûté vingt (20) millions de francs. Le récent tournoi organisé par la Fédération à l’endroit des catégories d’âge s’est élevé à dix (10) millions. Tous ces fonds ont été décaissés par le président de sa propre poche. D’après certaines sources proches de la fédération, la subvention du ministère sans avoir atterri dans les caisses de la fédération, ont été déjà épuisé lors d’un voyage où le ministère s’est porté garant auprès de la compagnie qui devrait convoyer la délégation béninoise. C’est pourquoi le président préfinançait les activités. Mais, il s’est vu dans l’incapacité de financer le championnat et a voulu laisser tomber. Mais, après plus sollicitation des uns et des autres, il a décidé de l’organiser à condition que les choses soient revues à la baisse. Ainsi, comme avant son élection en 2008, il décide de priver les seniors méritants de toutes récompenses financières en dehors des médailles à la fin du championnat. Le montant habituel tournait autour de sept cent mille (700 000) francs. Et aussi il a décidé de revoir à la baisse les primes journalières des centaines de tennismen qui ont fait le déplacement. Et c’est ce qui a généré le mécontentement au niveau des seniors. Selon certains membres de la Fédération, cette fronde à d’autres sources. Pour eux, c’est le camp des opposants qui a monté la tête à ces joueurs. Et certains conseillent déjà au président de laisser tomber les seniors et de s’occuper seulement de la relève. Pour l’heure, c’est la participation du bénin à la Coup Davis (Zone II) qui l’opposera à une équipe européenne qui semble menacée


