Annoncée depuis le vendredi dernier à la faveur d’une conférence de presse, les responsables du collectif des syndicats des conducteurs, transporteurs et assimilés du Bénin ( Cosycotrab) ont mis en œuvre leur plan de débrayage lundi. En effet, depuis hier, transporteurs et conducteurs sont en grève. Ceci pour 72 heures. Et d’ailleurs, ce mouvement de débrayage devra se poursuivre les 17, 18 et 19 septembre prochains si rien n’est fait, à en croire les responsables dudit collectif. Car, pendant ces trois jours ci-dessus cités, « aucun conducteur ni transporteur ne sera autorisé à circuler au Bénin», déclarait les responsables du Cosycotrab à la conférence de presse du vendredi dernier. Au menu des revendications qui fâchent, la levée de toutes les barrières de contrôle routier, et celles dites de sécurité transformées en péages de ‘’rançonnement’’, la cessation immédiate de toutes formes de maltraitance exercée sur les conducteurs et transporteurs par les policiers, l’allègement des taxes douanières sur les véhicules importés, le respect des normes d’érection d’un poste de sécurité sur 100km de parcours, le respect des dispositions portant sur la libération des véhicules de transport public en cas de non complicité du conducteur dans le transport de produits prohibés… Ce mouvement de grève est le début d’une série qui va paralyser, les jours à venir, le transport public sur toute l’étendue du territoire national. Vivement, que le Ministère des transports publics prenne ses responsabilités en ouvrant les négociations avec les responsables des transporteurs pour éviter que l’économie béninoise, déjà moribonde, en prenne un coup de plus.
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