Hadj 2012 : des convoyeurs assignent l’Etat en justice

(Ce que Yayi ne sait pas) Le Chef de l’Etat avait pourtant proclamé sa bonne foi de voir un hadj 2012 sans anicroche où tous les pèlerins s’en iraient simplement à la Mecque ou à Médine.

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Mais cette volonté du Chef de l’Etat est sabotée par les dernières informations qui nous parviennent. Le Hadj 2012 est sur la même voie que celle des années antérieures. Il-y-a toujours des intrigues, des magouilles et des manœuvres subreptices de toutes sortes. Alors que le Chef de l’Etat  a souhaité que tous les pèlerins puissent voyager, d’autres travaillent en catimini pour empêcher certains de voyager. Ceux qui sont empêchés sont ceux qui ont opté voyager avec des avions affrétés par des convoyeurs autres que ceux retenus par le gouvernement.  Pour les empêcher de voyager, le gouvernement a simplement bloqué les passeports de leurs pèlerins. Les avions affrétés viennent à l’aéroport de Cotonou et retournent bredouille engendrant ainsi des millions de manque à gagner par ces convoyeurs. Parmi eux, il y a le groupe Moctar Dine de El hadja Mouînath Salami. Cette dame qui est dans le convoyage depuis 48 ans ne comprend pourquoi  son groupe a été écarté après que le ministre des affaires étrangères Nassirou Bako Arifari, coordonnateur du hadj lui a donné l’autorisation de mener cette activité. Non seulement, on lui a pris de l’argent pour la délivrance des visas qui est normalement gratuite mais aussi, tous ces 270 pèlerins ont reçu leurs passeports et leurs visas. La raison officielle à elle servie est que son groupe est interdit en Arabie saoudite. Faux, rétorque la dame qui affirme, preuve à l’appui, avoir reçu des coups de fil des autorités consulaires saoudiennes qui disent n’être mêlées nullement à cette affaire et lui disent l’attendre incessamment à la Mecque. Depuis avant- hier, sa maison à Porto Novo est envahie par des pèlerins venus majoritairement de la Donga qui attendent de recevoir leurs passeports pour voyager à quelques jours du démarrage du hadj prévu pour le 18 octobre. Au même moment, des soupçons de trafics de passeports pèsent sur ce comité d’organisation. Selon des indiscrétions, des personnes auraient été appréhendées avec des passeports alors qu’elles ne sont nullement impliquées dans l’organisation du hadj. Une quarantaine d’autres auraient  été retrouvées en Arabie Saoudite avec des passeports béninois bien avant le 12 octobre, date officielle retenue pour le départ des premiers pèlerins béninois. Ces derniers ont assigné le gouvernement en justice pour demander juste réparation de ces dommages.

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