Le site du Parisien rapporte la drôle d'expérience d'un internaute de 55 ans, qui a été arnaqué par un faux compte de Valérie Trierweiler sur Facebook.
Roger Aubert, un "humaniste" aux sensibilités "de gauche", raconte avoir reçu un jour un message privé d'une personne se faisant passer pour la compagne de François Hollande, après qu'elle l'ait accepté comme ami sur le réseau social:
«Au bout de quelques jours, Valérie prend contact avec moi par message privé et m'explique qu'elle souhaiterait que je devienne membre de sa fondation destinée à aider les enfants orphelins d'Afrique».
Touché par cette proposition, il répond favorablement. «Cela me semblait d'autant plus crédible qu'elle venait d'être nommée ambassadrice de la fondation Danielle Mitterrand ».
Les choses prennent ensuite une drôle de tournure, au moment où cette «Valérie» lui explique que c'est son «assistant personnel chargé des affaires notariales qui enregistre les nouveaux membres pour le compte de la fondation».
Même si les messages reçus comportaient beaucoup de fautes, Roger ne s'est pas méfié, car "il arrive à n'importe quel internaute de faire des fautes lorsqu'il frappe vite".
Cette personne lui demande alors de prendre contact avec un certain Jean Pignard, notaire qui officie à Thonon-les-Bains. Il s'agit en réalité d'un escroc localisé à Cotonou, au Bénin !
Rapidement, pour l'enregistrer en tant que nouveau membre, Roger doit fournir son nom, son adresse, ses numéros de téléphone ainsi que son numéro de carte d'identité.
Puis, pour «finaliser son enregistrement en tant que membre», il doit s'acquitter d'une «caution de 385 euros». Mais le «notaire» est «présentement hors territoire pour le compte de la fondation, au Bénin». Pour régler sa cotisation, Roger est invité à effectuer un virement via Western Union à un certain Acheni Todegni, résidant à Cotonou.
A ce moment là, Roger a compris qu'il était victime d'une arnaque. Il tente alors de prévenir les autres «amis» de cette fausse Valérie Trierweiler, qui compte actuellement 533 amis.
Avant de déposer plainte "car il craint que son numéro de carte d'identité ne soit utilisé pour usurper son identité."
De son côté, Valérie Trierweiler a été avertie de l'arnaque et trouve ça assez étonnant. La première Dame confie avoir «créé un compte Facebook il y a sept ou huit ans, pour voir».
«J'ai pris une petite dizaine d'amis et j'ai arrêté», signale-t-elle.
Le cabinet de Valérie Trierweiler envisage de porter plainte, «dans la mesure où c'est la seule manière de pouvoir faire désactiver le compte»
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