Témoignage d’une famille éplorée
Tchaké Houngavou, oncle d’une victime du drame
«C’est vraiment regrettable ce qui vient de se passer. Ma nièce est décédée et elle a laissé à notre charge ses dix enfants. Elle venait du marché quand l’incident est survenu. Et c’est un coup dur, non seulement pour les familles des victimes, mais pour tout le village d’Ahouato. Voyez-vous, nous sommes ici encerclés par l’eau et nous ne pouvons effectuer nos déplacements à moindre coût que par voie fluviale. Autrement, nous dépensons près de 800 Fcfa par voie terrestre pour rallier Womey contre 25 Fcfa pour la pirogue. Nous demandons donc aux autorités de nous aider en nous construisant un pont ou une passerelle en bois. Si cela pose problème, qu’elles mettent à notre disposition une barque motorisée beaucoup plus sécurisée. Sinon, nous ne pourrions pas contourner la ville par Togba et Calavi, pour un simple déplacement de 03 à 10 minutes au maximum. Actuellement toutes les activités des populations sont bloquées puisque tout le monde n’arrive pas à faire le tour pour vendre ou acheter, n’ayant pas assez de moyens pour emprunter le taxi».
Traduction (fon/français) et transcription: Euloge Quenum