Hôpital de zone de Calavi : le ministre donne raison au syntrasesh

Un sit-in  était annoncé la semaine dernière par le syndicat national des services de la santé humaine pour se tenir à l’hôpital de Calavi hier.

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Mais après leur rencontre vendredi passé avec le ministre de la santé, les travailleurs du service de buanderie mécontents de leur direction, ont trouvé satisfaction. Le mouvement n’a plus eu lieu et un ultimatum a été lancé pour le règlement de la situation.

Pour des revendications de ristournes que devraient recevoir mensuellement les agents du service de buanderie de l’Hôpital de zone de Calavi, la branche départementale Atlantique/littoral du syntrasesh avait annoncé une manifestation pour hier.La cause, non satisfaction de leurs revendications. Mais, la rencontre avec le ministre de tutelle, Dorothée Kindé Gazard, a donné une satisfaction morale aux travailleurs et syndicats mécontents. En effet, le ministre a, au cours de cette rencontre, annulé tous les actes et sanctions (mutations) pris par la direction de l’hôpital pour les dissuader. Elle a également donné un avis favorable au sujet de la réception des ristournes par les agents du service de la buanderie. D’autres questions n’ayant pas reçu l’assentiment des travailleurs ont  été exposées au ministre. Il s’agit du recrutement de 100 agents sans l’avis du ministre. Un arrêt immédiat à ce recrutement a été prononcé par le ministre qui a d’ailleurs installé une commission chargée de mener des enquêtes sur «tout ce qui se passe dans cette maison» a-t-elle déclaré. C’est donc à la fin de cette rencontre que le syndicat, visiblement satisfait des mesures prises par l’autorité, a décidé de ne plus suivre son mouvement  prévu pour hier lundi.

Le syndicat donne un délai de deux semaines, en lançant un ultimatum, pour que la commission installée pour la circonstance puisse vulgariser les résultats de son travail. Les travailleurs de cet hôpital ont manifesté leur satisfaction face à cette victoire, et ont fait comprendre qu’ils vont durcir le ton si dans un bref délai les instructions du ministre n’étaient pas respectées. Il faut dire qu’une décoration est prévue pour ceux qui ont tenu bon et qui continueront dans la lutte, selon le secrétaire général du syntrasesh, Soulé Salako. Car pour ce dernier un travailleur piétiné, c’est une corporation piétinée.

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