Fuite d’eau de la soneb à Vêdoko : des rues entières transformées en lacs artificiels

Les lacs artificiels dans la ville de Cotonou se font de plus en plus fréquents. Ils sont pour la plupart dus  à la désaffection  des canaux de conduite d’eau potable. Constat au quartier Vêdoko, situé dans le 10ème arrondissement au début de cette semaine.

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Même si la stagnation des eaux de pluie, des mois après la fin de la saison pluvieuse, dans certaines localités de la ville de Cotonou, ne doit pas étonner, il en a qui ne passe pas inaperçu. C’est le cas de la rue qui lie la Von dite de  Funaï au quartier Zézounmè dans le 10ème arrondissement. On se croirait en pleine saison pluvieuse. A en croire un témoin, il s’agirait d’une fuite d’eau au niveau de l’une des conduites d’eau de la zone. En effet, le terre-plein servant de passages aux usagers est pris d’assaut par l’eau de ruissellement contraignant motocyclistes et piétons à se frayer d’autres chemins. Les canaux artificiels creusés par les populations pour la saison pluvieuse n’ont pu contenir le flot et le débit  de l’eau qui s’est accru. Cette scène, les populations de cette partie du quartier Vêdoko l’ont vécue toute la journée de Mardi avant de pouvoir canaliser l’eau, un peu plus tard dans la même journée vers les zones encore humides après la dernière saison des pluies. Aux dires de certains riverains, ce n’est qu’au petit matin du mercredi soit le lendemain,  qu’ils ont constaté la fin du calvaire. Cependant, cette situation ne serait pas la première. «Ce n’est pas nouveau. Parfois même, ce sont des tuyaux qui cèdent d’eux-mêmes ou sous l’action d’un coup de houe ou de pelle»q

Et qui paye la facture ???

La question mérite d’être posée ! L’eau gaspillée à chaque désaffection d’une conduite d’eau de la société nationale d’eau du Bénin (Soneb), n’est pas quantifiable par la société elle-même, ni par  un quelconque expert en la matière. Ces gaspillages s’observent au cours de certains travaux par la Soneb elle-même ou par d’autres structures qui cassent les tuyaux de conduite et laissent couler abondamment l’eau potable avant de faire intervenir, les techniciens. Cependant,  il s’agit là d’une situation qui tient pour responsables les pauvres populations, qui n’en sont pour rien et qui payent plus qu’elles ne consomment à chaque facture d’eau. Il importe alors que la Soneb prenne ses responsabilités pour limiter ces gaspillages qui ne peuvent pas cesser d’eux-mêmes.Par ailleurs, certains citoyens indélicats doivent aussi prendre conscience de l’enjeu qu’est l’eau et éviter de la gaspiller.

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