Signature et échange de document entre sortant et entrant, le professeur Magloire Lanha nommé recteur de l’Uadc, le 31 janvier dernier par la Conférence panafricaine coopérative, a été installé dans ses nouvelles fonctions, jeudi 1er février 2013.
L’Université africaine de développement coopératif (Uadc) a une nouvelle direction. Le professeur Magloire Bonaventure Joseph Lanha a, en effet, été installé à la tête de l’Université panafricaine. Récemment doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université d’Abomey-Calavi, il vient ainsi succéder à Laurent Muhima Sebisogo, recteur intérimaire qui s’est, pendant les 11 derniers mois, «employé à agir entièrement au service de l’Uadc». Dans son premier discours de recteur, le professeur Lanha, 3ème agrégé du pays en sciences économiques, a salué le travail abattu par son prédécesseur et s’est engagé à poursuivre «l’œuvre entamée». Pour le nouveau recteur, la tâche ne sera pas facile, tant les chantiers sont grands. La reconnaissance de l’Uadc comme une université interétatique, l’appropriation de l’entité par les populations des pays membres, faire de l’Uadc un centre de création de valeurs pour les étudiants et les enseignants, la reconnaissance des diplômes par le Cames et la promotion du bilinguisme, sont autant de défis à relever. Et pour les relever, le Professeur Lanha peut compter sur le soutien total du Conseil scientifique, celui de la Conférence panafricaine coopérative, mais surtout celui de la nouvelle Vice-recteur, le Dr Rachel-Claire Okani Abengue qui a été également installée. Dans leur mot, le président du Conseil scientifique international, Emmanuel Kamdem, et Ibrahima Ndour, Secrétaire Exécutif du Cpc, représentant le président, ont exprimé leur joie de voir ce tandem prendre la direction de l’université.
Précisons que l’Uadc qui est une université interétatique regroupant 20 pays d’Afrique, donne des formations dans le domaine de l’économie sociale. Créée en 1967, l’université panafricaine a pour vision d’être l’instrument privilégié de développement des ressources nécessaires à la promotion d’un mouvement coopératif et associatif véritablement au service du bien-être des populations africaines.
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