Annonce de l’imminence d’un remaniement: Koupaki toujours dans le collimateur des Yayistes

Depuis près d’un an, les Béninois ont constaté l’absence remarquable du Premier ministre sur le terrain, contrairement à ce que l’homme a été durant le premier mandat du Président Boni Yayi.

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Un silence révélateur de ce que l’homme vit, à cause de ses détracteurs. Désormais, il est question  de l’éjecter du gouvernement. Et ceux qui veulent sa tête ne manquent apparemment pas d’ingéniosité pour atteindre leur but.

«  Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ». Cet adage, on peut bien l’appliquer à la situation que vit actuellement le Premier ministre Pascal Irénée Koupaki, notamment dans certains cercles du pouvoir où on veut en découdre avec lui. Contraint à l’inaction depuis un moment, l’homme a été poussé jusque dans son dernier retranchement, dans le seul but de le voir craquer. Mais tout porte à croire qu’il tient toujours.  Ce qui intrigue ceux qui, dans l’entourage du Chef de l’Etat, sont décidés à avoir sa peau. Ces derniers ne désarment pas.  Leur nouvelle trouvaille, c’est l’opportunité de la présence de Koupaki au sein du gouvernement. Tout a été mis en œuvre pour convaincre Boni Yayi de ce que sa présence au gouvernement n’est plus nécessaire. Ces détracteurs n’ont toujours pas le résultat attendu. De façon cyclique, ils reviennent à la charge dans l’espoir que, un jour, cela finira par marcher.

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On se rappelle qu’il y a seulement quelques semaines, les mêmes avaient tenté de l’impliquer dans ce qui est désormais baptisé au Bénin : «tentatives d’empoisonnement et d’assassinat du Chef de l’Etat». Une manœuvre bien orchestrée mais qui, malheureusement pour ses auteurs, n’a pas abouti. Malgré la gravité du dossier, à aucun moment, à en croire certains de ses collaborateurs, il n’en parle, et se comporte comme si de rien n’était, se contentant d’évoquer le nom de Dieu. Un comportement qui dérange davantage. Il y a lieu de s’interroger sur le mobile de cet acharnement.

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L’homme a déjà fait ses preuves

Face au débat autour de la personne du Premier ministre, il y  a que le passé de l’homme à tous les niveaux montre déjà ce qu’il est. Pascal I. Koupaki a déjà fait ses preuves, aussi bien ailleurs qu’au Bénin. C’est peut-être cela qui inquiète aujourd’hui ses détracteurs. Du poste de ministre de l’Economie et des Finances, il est passé à celui de ministre du Développement avant de se retrouver Premier ministre. Aucun Chef d’Etat ne peut promouvoir un collaborateur de cette façon si ce dernier n’a des qualités avérées. Sous le premier mandat de Boni Yayi, ils sont presqu’unanimes, ministres, cadres, représentants des travailleurs, à déceler en l’homme des qualités de bon dirigeant. Fort de cela, on devrait plutôt s’interroger sur les raisons de son absence de plus en plus remarquée dans les activités gouvernementales. La réponse va de soi. Le Premier ministre n’est pas le Chef du gouvernement. Il est donc évident que la valorisation du poste ne dépendra que du Chef du gouvernement. Est-ce que Boni Yayi veut réellement que le Premier ministre joue son rôle ? Car une chose est d’attribuer un portefeuille ministériel et une autre est de laisser le titulaire assumer ses charges. Le débat reste donc ouvert.

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