Arrestation de cargaisons d’essence kpayo : le coordonnateur Fcbe du Couffo dans le collimateur des trafiquants

La semaine dernière, plus 1200 fûts de pétrole ont été saisis dans les communes de Kétou, Pobè et Adja Ouèrè, par les forces de l’ordre. Parmi les trafiquants dont les « marchandises » ont été prises figurent également ceux du Couffo.

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Depuis, ils s’en prennent au coordonnateur Fcbe du département qu’ils accusent d’être à la base de leur malheur.

Depuis la semaine dernière, des grossistes et importateurs de l’essence kpayo de plusieurs départements sont en difficulté, après que des forces de l’ordre aient saisi leurs marchandises. Quelques jours après cette opération très musclée conduite nuitamment par un capitaine de l’armée, certains trafiquants du Couffo accusent Honoré Tohouénou, le coordonnateur Fcbe de ce département. Selon des sources proches de ces trafiquants, ils accusent cet homme politique d’avoir aidé les forces de l’ordre à les arrêter. Soit, en les intimidant par le truchement de son garde du corps, soit en aidant les forces de l’ordre à situer leurs positions. Très irrités, ils dénoncent ce comportement qui s’apparente, à leurs yeux, comme de la vengeance et de la méchanceté gratuite. L’intéressé refuse toutes ces accusations qu’il met sur le compte des intrigues et manigances politiques à l’approche des élections. « Chaque fois que les élections s’approchent, on m’accuse de tout. Si j’étais un vil individu, on n’allait pas ainsi m’accuser », déplore-t-il.  Au contraire, précise-t-il, « j’ai beaucoup sensibilisé les trafiquants du Couffo de laisser ce métier, depuis que le Chef de l’Etat a décidé d’y mettre fin. Et comme bon nombre parmi eux s’entêtaient, j’ai informé certains de faire attention quand ils veulent amener leurs camions de fûts d’essence Kpayo au Bénin. Ceux qui ont pu respecter ce que je leur ai dit ont été sauvés », ajoute Mr Tohouénou. Quant à son implication dans la filière, il affirme l’avoir abandonné depuis, au profit de la vente des lubrifiants par sa société.  Les trafiquants demandent néanmoins la « gentillesse » du Président Boni Yayi et l’invite à bien dialoguer avec lui sur ce sujet.

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